L’École Nationale Supérieure des Sciences Politiques a abrité hier, une conférence autour du thème « Le service public à l’ère des mutations actuelles : promouvoir la performance et l’innovation pour la satisfaction du citoyen ».
Organisée en collaboration avec l’instance du Médiateur de la République et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, cette rencontre a été marquée par la signature d’une convention-cadre entre les deux parties.
L’accord vise à renforcer la coopération entre le Médiateur de la République et le ministère, en favorisant l’intégration des outils scientifiques et des résultats de la recherche dans la gestion des services publics.
L’une des mesures phares ? La création d’un master académique et professionnel intitulé « Politiques publiques et management stratégique du service public ».
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Cette formation ambitionne de former des compétences capables de piloter la modernisation de l’administration, d’accompagner les réformes de l’État en matière de gouvernance, et de maîtriser les approches de gestion par résultats.
Un nouveau Master en administration publique : « Le citoyen au cœur des priorités »
Lors de son allocution, Madjid Ammour, Médiateur de la République, a souligné que « si la finalité du service public est de répondre aux besoins du citoyen, les moyens d’y parvenir passent par l’innovation, le numérique et la valorisation du capital humain ».
Il a également salué la vision du président de la République pour une administration proche, transparente et efficace, rompant avec les lourdeurs bureaucratiques.
Les débats ont été enrichis par l’intervention du Pr. Lokman Maghraouii (ENSSP), qui a abordé « le service public et la transition numérique pour une administration accessible ». Une table ronde sur « l’amélioration continue des services publics » et une clôture par le Dr. Abdennour Ziam (ENSSP) sur « l’Université comme partenaire stratégique » ont complété les réflexions.
Cette journée, organisée à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour la Fonction Publique (23 juin), illustre la volonté algérienne d’ancrer son administration dans l’ère de la performance et de l’éthique.
Les secteurs de l’éducation et de la recherche scientifique sont également appelés à jouer un rôle clé dans cette transition par le développement de nouvelles technologies et procédures innovantes.
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Conclusion et perspectives d’avenir
Les réformes engagées et les projets de coopération témoignent du dynamisme de l’État algérien qui souhaite rapprocher l’administration de ses citoyens tout en s’adaptant aux évolutions mondiales.
À terme, ces initiatives visent à établir un service public efficace qui priorise l’intérêt général et favorise un environnement propice à l’expansion de nouvelles solutions technologiques.
