Pour la libre circulation des personnes, La Turquie veut la suppression du visa

Pour la libre circulation des personnes, La Turquie veut la suppression du visa

Le pays d’Erdogan a déjà supprimé le visa pour les Tunisiens, les Marocains et les Libyens.

La demande est formulée depuis quelques années. Elle est toujours d’actualité. La Turquie veut la suppression pure et simple du visa pour les Algériens désirant se rendre dans ce pays.

Le souhait a été renouvelé, dimanche soir, par Barbaros Tuna Erdem, premier conseiller et chef de mission adjoint au sein de l’ambassade de Turquie à Alger.

Lors d’une rencontre avec la presse, organisée par la compagnie aérienne Turkish Airlines, consacrée à la préparation de la Omra, le représentant de l’ambassade a expliqué que la Turquie veut élargir la mesure appliquée pour les Tunisiens, les Marocains et les Libyens. «Les Libyens, dont le pays traverse la crise sécuritaire que vous voyez, se rendent en Turquie sans visa», a-t-il précisé.

L’orateur ajoute que les autorités algériennes ont demandé à leurs homologues de leur donner le temps pour étudier la demande. Mais en attendant, toutes les facilités sont accordées aux Algériens demandeurs du visa réduisant les procédures à leur plus simple expression. Chaque année, des milliers de touristes algériens se rendent dans plusieurs villes de la Turquie, à la découverte des merveilles du pays.

L’orateur a souligné que les nombreux demandeurs de visas pour se rendre en Turquie proviennent de toutes les régions de l’Algérie.

Une raison pour laquelle Turkish Airlines a demandé l’augmentation des vols ainsi que des destinations. Actuellement, à partir de l’aéroport d’Istanbul, la compagnie dessert cinq aéroports en Algérie, à savoir Alger, Oran, Tlemcen, Constantine et Batna.

Barbaros Tuna Erdem a évoqué, en outre, les visites du président de la République de Turquie, Tayep Recep Erdogan en Algérie.

Lors de sa dernière visite, les 19 et 20 novembre dernier, plusieurs questions ont été soulevées. Au forum d’affaires algéro-turc, les investisseurs du pays d’Attaturk ont demandé la signature d’un accord de libre-échange pour impulser les relations commerciales entre les deux pays.

Pour M.Barbaros Tuna Erdem lma, la règle des 51/49% qui concerne les investissements étrangers ne pose pas véritablement un blocage pour les investisseurs turcs. «C’est le droit de l’Algérie de faire des lois et à nous de nous adapter», a-t-il soutenu. Il invite ces derniers à venir en Algérie explorer les potentialités de partenariat et les Algériens de faire de même en Turquie. Il trouve que l’Algérie offre plusieurs avantages aux investisseurs étrangers dont le prix de l’énergie. Pour sa part, le directeur général de la compagnie aérienne Turkish Airlines Algeria, Omer Faruk Korkmaz, a présenté une communication relative à la préparation de la Omra. Evoquant le développement de la flotte, il a indiqué que la compagnie desservira cette année trois villes de l’Arabie saoudite, à partir d’Istanbul. En plus de Djeddah et Medine, il est prévu d’ajouter la destination de Yanbu qui pourra profiter aux personnes âgées qui gagneront du temps et de l’argent. Turkish Airlines, qui a été élue meilleure compagnie aérienne en Europe en 2014, et ce pour la quatrième fois consécutive, veut rentabiliser ses vols dans la perspective de la saison de la Omra mais aussi promouvoir l’image de l’Algérie auprès des Turcs. Il a annoncé la venue d’une délégation de journalistes pour réaliser des reportages sur l’Algérie.