pour la Côte d’Ivoire, c’est l’occasion rêvée

pour la Côte d’Ivoire, c’est l’occasion rêvée

000_Par7123763.jpegTombée dans un groupe très ouvert, avec la Colombie et la Grèce, la Côte d’Ivoire entame sa compétition face au Japon, dans la nuit de samedi à dimanche (3 heures). Une victoire est largement à la portée des hommes de Sabri Lamouchi. Elle est surtout indispensable, pour bien commencer.

Le Cameroun ? Battus par le Mexique d’entrée, les Lions Indomptables, qui doivent encore affronter le Brésil, vont avoir du mal à se qualifier. Le Ghana ? Derrière l’Allemagne et le Portugal, les Black Stars vont lutter mais semblent un ton en dessous dans le Groupe G. Et si c’était la Côte d’Ivoire, la bonne surprise africaine ? Dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 heures du matin, les Eléphants débutent leur Coupe du monde face au Japon, habitué aux joutes mondiales. Sans filet.

Dans un groupe très ouvert, où la Colombie a d’entrée giflé la Grèce (3-0), toute défaite est, déjà, très préjudiciable. Alors même si, pour la première fois en trois participations, les Ivoiriens ne sont pas tombés dans le groupe de la mort (Argentine, Pays-Bas et Serbie et Monténégro en 2006, Brésil, Portugal et Corée du Nord en 2010), ils ne fanfaronnent pas.  »Je ne pense pas que ce soit plus facile, prévient le sélectionneur Sabri Lamouchi. Il y avait deux grands favoris mais là, tout le monde peut sortir. »

Serge Aurier :  »On est les meilleurs en Afrique, mais… »

Au contraire, le Français, a la tête de l’équipe depuis 2012 et qualifié après un barrage face au Sénégal (3-1, 1-1), redoute presque le péché d’orgueil. Car sur le papier, Didier Drogba, Gervinho et surtout Yaya Touré (incertain pour ce premier match) sont largement meilleurs que leurs homologues nippons et grecs.  »Ils sont toujours tombés dans des groupes impossibles et là, on a l’impression qu’ils sont déjà en 8es de finale », abonde Claude Le Roy, sélectionneur du Congo, interrogé par l’AFP.

 »On est les meilleurs en Afrique, mais tant que tu n’as pas marqué l’histoire, tu restes en retrait », poursuit le Toulousain Serge Aurier, latéral d’une équipe qui n’a néanmoins rien gagné depuis 1992.  »Pour plusieurs d’entre nous, c’est la troisième Coupe du monde, le groupe a beaucoup mûri et on est optimistes », juge pour sa part Didier Zokora. Pour voir plus loin, une première victoire face au Japon est indispensable.