La Coface, société d’assurance-crédit internationale, appartenant au groupe BPCE, a publié son analyse du risque économique et commercial de l’Algérie : « Etant donné les larges prérogatives du Président, l’échéance importante sera l’élection présidentielle d’avril 2014. A. Bouteflika ne devrait pas briguer un quatrième mandat. La période à venir sera donc marquée par la préparation de sa succession, compliquée notamment par un projet de modification de la Constitution » avance l’organisme français .
Si la Coface reconnaît à l’Algérie un faible endettement public et une solide position financière extérieure, elle souligne toutefois la grande dépendance du pays aux recettes des hydrocarbures et à la dépense publique. « Le cadre des affaires paraît désormais stabilisé, mais il est peu propice à l’expansion du secteur privé et des investissements étrangers, à quoi s’ajoute l’inefficacité du secteur bancaire ».
Toujours selon la Coface, le pays fait face à d’importants « défis dans les domaines politique, social, sécuritaire et des affaires. »