L’Algérie franchit une étape significative dans la formation de ses cadres spécialisés en défense et technologie de pointe. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a procédé au lancement officiel du tout premier programme national de master en Systèmes de contrôle et de brouillage des drones.
Ce programme novateur est le fruit d’une collaboration stratégique entre l’Université des sciences et de la technologie (UST) et l’École nationale supérieure des systèmes autonomes (ENSSA).
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, le ministre Baddari a souligné l’importance capitale de cette initiative pour l’avenir du pays. Il a précisé que l’objectif central de ce master est de former des « cadres spécialisés capables de maîtriser la technologie des drones et de développer des solutions techniques liées à la lutte et à la défense électronique ».
Dans un contexte mondial où l’utilisation des drones évolue à un rythme effréné, tant dans les domaines civils que militaires, la nécessité de former des experts en mesure de contrôler, neutraliser et brouiller ces engins est devenue une priorité stratégique.
Ce nouveau cursus s’inscrit pleinement dans une démarche visant à « accompagner l’évolution rapide de ce domaine stratégique », selon les termes du ministre. Il permettra à l’Algérie de disposer de compétences nationales de haut niveau, essentielles pour garantir sa sécurité et son autonomie technologique face aux défis posés par l’espace aérien moderne.
Le master est attendu de pied ferme par les étudiants et les professionnels du secteur, qui y voient une opportunité unique de se positionner sur un marché de l’emploi en pleine expansion et de contribuer directement à la souveraineté nationale en matière de défense électronique et de surveillance de l’espace.
L’UFC et l’université des sciences de la santé ouvrent la voie à l’anglais médical en ligne
L’Université de la Formation Continue (UFC) de Didouche Mourad, en partenariat avec l’Université des sciences de la santé Dr Youcef Khatib, a franchi une étape majeure dans la modernisation de l’enseignement supérieur algérien.
L’institution a officiellement lancé, samedi dernier, le premier programme national de licence en anglais médical entièrement dispensé à distance, une initiative saluée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
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Ce programme inédit, qui vise à former près de 9 000 étudiants à travers tout le territoire, est une traduction concrète de la politique ministérielle visant à consolider la place de l’anglais dans les cursus universitaires, en particulier dans les filières scientifiques et médicales. L’objectif est clair : garantir aux futurs professionnels de la santé une maîtrise linguistique indispensable à l’accès aux dernières recherches et publications internationales.
Le lancement a eu lieu en présence du professeur Yahia Djafri, recteur de l’UFC de Didouche Mourad, et du professeur Merzoug Guernout, recteur de l’Université des sciences de la santé.
Au cœur de cette nouvelle formation se trouve une plateforme numérique de pointe, présentée aux étudiants et à la presse lors de la cérémonie. Cette plateforme permettra aux inscrits de suivre l’intégralité des cours en ligne, offrant une flexibilité géographique sans précédent.
Toutefois, pour garantir la rigueur académique, les responsables ont opté pour une approche hybride : si l’enseignement sera à distance, les examens, quant à eux, se dérouleront en présentiel. Ce modèle vise à concilier l’accessibilité de l’e-learning avec un contrôle des connaissances traditionnel et robuste.
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Le professeur Djafri a mis en avant la portée stratégique du projet : « Ce programme représente une étape décisive dans la généralisation de l’usage de l’anglais au sein de l’université algérienne », a-t-il affirmé, soulignant que l’initiative est en parfaite cohérence avec la vision du ministère qui encourage l’ouverture linguistique et l’excellence académique pour répondre aux standards internationaux.
Ce nouveau cursus marque un tournant pour l’enseignement médical et universitaire en Algérie, promettant d’améliorer significativement l’employabilité et la compétitivité internationale des diplômés.