Pour la 1ʳᵉ fois, ce pays de l’UE devient le principal importateur de pétrole algérien

Pour la 1ʳᵉ fois, ce pays de l’UE devient le principal importateur de pétrole algérien
pétrole

La liste des principaux importateurs de pétrole algérien a connu un changement notable en mai 2025, avec un pays européen prenant la tête du classement pour la première fois depuis près d’un an.

Selon des données révélées hier, lundi, par la plateforme « Attaqa », les exportations algériennes de pétrole brut par voie maritime ont atteint 495 000 barils par jour (b/j) le mois dernier, enregistrant une légère baisse par rapport au mois d’avril 2025, où elles s’élevaient à 522 000 b/j.

Le Royaume-Uni a capté 24 % des exportations totales de brut algérien, se hissant ainsi en tête des importateurs pour la première fois depuis mai 2024, avec 120 000 b/j.

L’Espagne arrive en deuxième position avec 86 000 b/j, suivie du Portugal (68 000 b/j), de la Lituanie (47 000 b/j) et enfin de la France (38 000 b/j).

LG Algérie

Le Royaume-Uni devient le premier importateur de pétrole algérien

Les importations britanniques ont connu une hausse significative : en mai 2025, elles ont augmenté de 59 000 b/j par rapport au mois précédent et de 18 000 b/j par rapport à mai 2024.

Sur les cinq premiers mois de l’année 2025, les exportations algériennes de pétrole brut par mer ont atteint en moyenne 434 000 b/j, contre 412 000 b/j sur la même période en 2024, selon les analyses de l’unité de recherche de la plateforme « Attaqa ».

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Cette évolution marque un tournant dans les partenariats énergétiques de l’Algérie, avec le Royaume-Uni qui s’impose comme un acteur clé dans ses ventes de brut.

Prix du pétrole en hausse : L’espoir d’un accord commercial sino-américain fait grimper les cours

Concernant les prix du pétrole, ils ont affiché une hausse notable ce mardi, stimulés par l’anticipation d’un potentiel accord commercial entre la Chine et les États-Unis.

Un accord entre les représentants du président américain, Donald Trump, et son homologue chinois, Xi Jinping, contribuerait à améliorer la demande mondiale de carburant, selon la plateforme spécialisée dans les marchés, Attaqa.

Selon la même source, les pourparlers, qui ont débuté hier lundi, ont renforcé les prix du pétrole, qui avaient déjà augmenté en fin de séance, en prévision d’un accord mettant fin à l’état de tension mondiale provoqué par les mesures réciproques entre les deux plus grandes économies du monde.

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Vers 6h00 GMT, les contrats à terme sur le Brent de référence (livraison août) ont augmenté d’environ 28 cents, soit 0,4%, pour atteindre 67,32 dollars le baril.

Dans le même temps, les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) américain (livraison juillet) ont progressé de 23 cents, soit 0,4%, pour s’établir à 65,52 dollars.

Les prix du pétrole avaient déjà clôturé en hausse hier lundi à 67,19 dollars, leur plus haut niveau depuis le 28 avril dernier, soutenus par la probabilité d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine.