Le chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaid Salah, a déclaré hier à Biskra, que la présidentielle du 4 juillet est la solution idéale pour sortir de la crise.
Les manifestants exigent depuis le 22 février le départ de l’ensemble des figures du « système » au pouvoir, en tête desquelles Abdelkader Bensalah, Noureddine Bedoui et Gaid Salah l’ombre de Bouteflika.
Gaid Salah a ajouté, en guise d’assurance, que l’armée veillerait à ce que les enquêtes judiciaires ouvertes sur des dossiers de corruption visant des personnalités liées au régime soient préservées des « pressions ou diktats ».
La Justice enquêtera « sans exclure aucun dossier et en se gardant de toute mesure arbitraire ou de règlement de comptes », a précisé vice-ministre de la Défense nationale.

Donc le message du chef d’état-major est similaire à celui de la semaine dernière, dans le ton comme dans les thèmes abordés. Il maintient le cap de l’élection présidentielle alors même que de plus en plus de voix s’élèvent pour demander le « départ de toutes les figures qui représentent le système ».