Les subites fortes chaleurs, qui se sont manifestées dès la fin du mois de carême, ont poussé nombre de familles et de groupes de jeunes et moins jeunes, en quête de fraîcheur marine, à converger vers la grande bleue. En effet, un court intervalle de temps, après la prière de l’Aïd, un considérable rush a pris d’assaut les plages jalonnant la côte de la contrée d’Aïn El Turck. Venus, pour la plupart, de la cité éponyme de Sidi el Houari et des ses localités limitrophes, ils étaient nombreux à avoir zapper le rituel de l’Aïd, qui consiste à la présentation de vœux et la visite de proches pour ce besoin. Les plages du site Les Andalouses’ ont connu une affluence record ces deux derniers jours. L’afflux en ces lieux ne s’est estompé qu’un laps de temps avant l’apparition dans le ciel de l’étoile du berger annonçant les premières lueurs de l’aube.
« J’effectuerai ma visite conformément à nos us et coutumes en pareil circonstance dans les jours à venir. Aujourd’hui, j’ai l’intention de mettre à profit ces jours fériés pour échapper à la fournaise éphémère qui prévaut dans la ville et par ricochet offrir à mes enfants l’occasion de goûter aux plaisirs que procure une journée au bord de la mer », a commenté un quinquagénaire, abordé à ce sujet par Le Quotidien d’Oran’, qui s’est installé avec sa petite famille dans l’un des incontournables solariums de la localité de Paradis-Plage, située sur le territoire de la municipalité d’Aïn El Turck où l’insalubrité manifeste a fait tiquer plus d’un.
Ce malheureux état de fait est majoré lamentablement avec l’apparition de baraques, versées dans la vente d’un éventail de produits de saison, notamment alimentaires et ce, en dépit d’une instruction de la wilaya d’Oran, qui interdit cette activité informelle, sur les plages de ladite contrée. Il importe de noter que cette instruction vise à endiguer, un tant soit peu, l’enlaidissement des prestigieuses plages de cette côte, durant la période estivale par ces activités saisonnières illicites, qui sont à l’origine de multiples désagréments et autres contraintes pour les vacanciers.
Signalons que cette transgression, s’est déplorablement illustrée, au cours de la dernière saison estivale, à travers un certain nombre, très varié, d’activités commerciales informelles, sur ces plages où l’incivisme et sa fratrie n’ont pas eu à faire beaucoup d’effort. Ce déplorable état de fait, qui a suscité un vif désappointement chez nombre de familles, a été majoré avec de nombreux autres couacs, qui ont causé la dégradation de l’ambiance estivale, selon les déclarations glanées par Le Quotidien d’Oran’ auprès des riverains et des gérants d’établissements hôteliers, essaimés à travers cette prestigieuse contrée.
Tout en dénonçant « ces activités informelles sur les plages et les déplorables actes d’incivisme », nos interlocuteurs ont tenu à souligner que « des opérations d’assainissement devaient être effectuées avant et pendant la saison estivale, pour tenter de juguler le phénomène qui envenime chaque année à la même période l’ambiance, sur les plages. Des mesures répressives devraient être décidées et prises contre les auteurs de ces transgressions ». Le même son de cloche s’est fait entendre chez d’autres interlocuteurs, venus en famille et/ou entre amis, en ces jours fériés de l’Aïd, pour fuir les chaleurs caniculaires, qui se sont manifesté dès les derniers jours du mois de Ramadhan avant qu’elles n’augmentent pour flirter avec la 37 degrés.