Pour faire face à une forte demande, 17.500 bonbonnes de gaz butane écoulées

Plus de 17.500 bouteilles de gaz butane ont été écoulées dans la wilaya de Tissemsilt dans les trois derniers jours marqués par de fortes chutes de neige, a-t-on appris dimanche auprès du directeur de wilaya de l’énergie.

Le centre enfûteur de wilaya a livré un total de 5.800 bouteilles de gaz butane par jour à toutes les communes de la wilaya en accordant la priorité aux zones éloignées et non raccordées au réseau de gaz de ville, a indiqué Ghaouti Reguieg.

Le même centre a mobilisé, durant les trois derniers jours, trois équipes travaillant en H/24 pour satisfaire la demande des habitants. La perturbation dans l’opération d’approvisionnement en gaz butane dans certains points de vente à travers la wilaya et les longues files relevées devant le centre enfûteur du chef-lieu de wilaya sont dues à la demande croissante, notamment de la part des aviculteurs, a-t-il expliqué.

Les services communaux de Layoune, Bordj Emir Abdelkader, Sidi Abed et Khemisti ont mis leurs moyens de transport à la disposition du centre enfûteur de gaz butane en vue de faciliter l’approvisionnement en cette énergie au profit des zones éloignées, a-t-il ajouté.

Eu égard à la demande croissante sur le gaz butane dans la wilaya lors des dernières intempéries, une cellule de crise a été installée au niveau du centre enfûteur présidée par le premier responsable du secteur qui est assisté de représentants de la Sûreté de wilaya, selon la même source.

Les services de la direction de l’énergie ont pris, en collaboration avec le centre enfûteur et en prévision de la saison hivernale, des dispositions préventives pour un approvisionnement régulier en cette source énergétique dont celle de mobilisation de 18 camions de transport de bonbonnes de gaz par l’unité de wilaya de Naftal et de 16 camions pour le transport du gaz butane brut à partir du complexe de production à Arzew (Oran) vers le réservoir principal du centre enfuteur de bonbonnes du chef-lieu de wilaya. Les présidents d’APC sont également appelés à offrir des moyens de transport nécessaires pour assurer un approvisionnement quotidien de la population.

Mohammadia

124 constructions illicites à démolir recensées

En effet, quelque 53 citoyens parmi ceux dont les habitations érigées de façon illicite dans les parages du mont de la forêt Les Planteurs qui surplombe la ville de Mohammadia dans la wilaya de Mascara, viennent d’être destinataires par le biais d’un huissier de justice, d’un avis de démolition de ces constructions illicites.

Il est précisé que 71 autres citoyens en défaut dans ce même contexte, concernés par ces mesures, seront saisis également très prochainement. Ces constructions illicites édifiées en cachette, les week-ends surtout, ont été recensées par une commission spécialisée mixte constituée des services des forêts, des services de la daira, des services de l’APC et autres services de la police de l’urbanisme.

Certains contrevenants sont poursuivis par la justice et soumis à une amende de plus de 5 millions de cts. D’autres poursuites judiciaires sont en cours à la lumière de plaintes déposées contre ces derniers par les autorités municipales qui ont sommé les mis en cause de procéder personnellement à la démolition des habitations qu’ils ont réalisées contrairement à la loi et sans autorisation au préalable.

Il y a lieu de signaler que ce phénomène perdure depuis près de cinq années alors qu’il a pris une sérieuse ampleur en raison d’un laxisme flagrant et une importante négligence exprimés par les pouvoirs locaux qui n’ont pas barré à temps le chemin à cette hémorragie dans la réalisation de la construction illicite et l’urbanisme anarchique dont de nombreux imposteurs ont su tirer de précieux profits financiers dans une entière discrétion.

Par ailleurs, les propriétaires et autres acquéreurs de ces habitations illégales menacent de s’opposer à toute opération de démolition qu’entreprendraient les services communaux concernés et en cas où ils viendraient mettre à exécution les différentes mesures prises.

«De nombreuses familles risqueraient de se retrouver à la rue, au clair de lune, sans toit, exposées aux intempéries», déclare un père de famille concerné par ces démolitions. «Alors que des logements sont achevés à la ville nouvelle et demeurent toujours fermés sans être distribués», ajoute un autre avec indignation.

Un autre de conclure: «Nous sommes conscients de la transgression de la loi mais que nos élus nous accordent un logement. Nous ne demandons que notre droit inaliénable de citoyen algérien digne de ce nom».

A.Heddadj