Au-delà d’une mauvaise appréciation de ses aptitudes professionnelles et techniques, le recrutement du sélectionneur national, l’Espagnol Lucas Alcaraz, a révélé en quelques semaines des failles importantes dans la démarche et les procédures. Il est établi, notamment, que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a validé un choix personnel, sans vraiment prendre en compte l’intérêt de l’équipe nationale. Il s’est avéré aussi que le contrat est fortement avantageux à l’entraîneur, qui va encaisser, à son départ de la barre technique des Verts, des indemnités exorbitantes sans avoir montré la moindre promptitude à honorer ses engagements à court ou moyen termes. Pour éviter la réédition d’un tel scénario aux conséquences désastreuses pour le devenir de l’équipe nationale de football, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a donné des directives fermes dans la gestion du dossier de recrutement du futur coach national. Le choix du postulant ne doit plus être le fait du prince. Une commission technique, installée spécifiquement pour cette tâche, étudiera les dossiers des entraîneurs qui répondront aux appels à candidature. Le MJS exige, surtout, qu’aucun nom ne soit rendu public avant le feu vert de la tutelle.
