Pour enregistrer sa bande ‘’Matahdarch’’ Rachid Nekkaz chante du rap avec Lotfi Double Kanon

Pour enregistrer sa bande ‘’Matahdarch’’ Rachid Nekkaz chante du rap avec Lotfi Double Kanon
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Rachid Nekkaz, ex-futur candidat à l’élection présidentielle d’avril 2014, s’est converti au rap! Enfin, pas complètement, car il a été en studio avec le rappeur algérien Lotfi Double Kanon pour l’aider à enregistrer son nouveau morceau « Matahdarch » (Ne parle pas !).

La vidéo en haut, repérée par nos confrères d’Impact 24, a été mise en ligne sur Youtube par l’artiste bonois le 20 février. Elle montre les coulisses du passage de Rachid Nekkaz en studio.

« C’est la première fois que je suis dans un studio de musique et franchement c’est un vrai plaisir, hamdullah, grâce à Lotfi Double Kanon », a indiqué Rachid Nekkaz, souriant, dans cette vidéo. La chanson qui sortira « bientôt », explique Lotfi, aborde le sujet de la liberté d’expression. Il parle du choix de travailler avec M. Nekkaz et du profil de ce dernier. « Il fait partie des personnes qui découvrent l’Algérie, qui découvrent qu’il est interdit de parler, que si tu parles, il y a des conséquences.

Des gens vont t’insulter, t’accuser, douter de ton nationalisme », a expliqué le chanteur. Rachid Nekkaz est pour rappel né de parents algériens installés en France. Il a tenté sa chance en politique en 2007 et en 2012 lors des élections présidentielles françaises avant de renoncer à la nationalité française en juillet 2013 afin de pouvoir se présenter à la présidentielle d’avril 2014 en Algérie. Un scrutin auquel il n’a pas pu être confirmé comme candidat car ses signatures collectées avaient disparu…à l’entrée du siège du Conseil Constitutionnel. « La politique est complètement bloquée en Algérie », regrette Rachid Nekkaz dans le studio de Lotfi Double Kanon. Lotfi a enregistré des passages lus par Rachid Nekkaz pour les « sampler » sur son morceau. « Je n’ai jamais travaillé avec un homme politique sur une chanson politique, une chanson de rap. [C’est une] très belle expérience », ajoute l’enfant d’Annaba .

R. C.