L’Inde s’intéresse au phosphate algérien pour développer son agriculture. Le futur géant de l’industrie mondiale aura besoin, au cours des prochaines années, de millions de tonnes d’engrais qui ne peuvent être produites localement.
Il a, également, dit qu’il y avait volonté des deux parties à mettre en place, dans le cadre du partenariat bilatéral, une usine d’engrais. Il a souligné que si le processus de mise en place d’une société d’engrais de joint-venture en Algérie se concrétisait, cela devrait réduire les prix des engrais en Inde, ainsi que les montants de la subvention du gouvernement sur les engrais. Réagissant à une question sur le terrorisme, le vice-président a déclaré que la question du terrorisme a été discutée avec les dirigeants de l’Algérie et de la Hongrie. Leur point de vue sur la menace du terrorisme, selon la même source, était ferme : ce phénomène doit être éradiqué sous toutes ses formes. Pour rappel, en juillet dernier, trois importants accords, représentent un «investissement cumulé s’élevant à 4,5 milliards USD, ont été signés entre les sociétés algériennes Asmidal et MANL (Mandajim El Djazaïr) et la société indonésienne Indorama. Le gouvernement voit dans le phosphate une solution de rechange à la crise économique qui frappe le pays depuis la chute des prix du baril. Les membres du gouvernement ont multiplié les contacts et les négociations avec les géants mondiaux de la transformation du phosphate en vue de les convaincre d’investir en Algérie.
