Pour demander la levée de la sanction syndicale pour trois délégués, Sit-in des cheminotsdevant la direction de la SNTF

Pour demander la levée de la sanction syndicale pour trois délégués,  Sit-in des cheminotsdevant la direction de la SNTF
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Les cheminots ont manifesté devant le siège de la direction de la SNTF en guise de solidarité avec trois délégués syndicaux qui faisaient, selon eux, l’objet d’une sanction syndicale arbitraire.

Ils étaient des dizaines de délégués syndicaux des cheminots à observer, hier matin, un sit-in devant le siège de la direction de la Société de transport ferroviaire (SNTF) à Alger. Après ce bref débrayage, ils ont eu gain de cause, car ils réclamaient la réintégration de 3 autres délégués exclus “abusivement” du syndicat. Les grévistes dénoncent les agissements de l’un des leurs, responsable à l’organique, ainsi que d’un cadre au ministère des Transports. “C’est la commission provisoire de la Fédération des cheminots, affiliée à l’UGTA, qui dénonce ces deux responsables”, ont-ils dit sur place.

Ils accusent ces deux responsables “de vouloir déstabiliser l’entreprise”, mais aussi “de créer des problèmes à l’actuel directeur général”. Le but, expliquent les manifestants, “est d’ouvrir la voie à d’autres responsables pour faciliter leur mainmise sur la société”. Tout en apportant leur soutien à l’actuel DG, M. Bendjaballah, ils estiment que “le ministre des Transports et le SG de l’UGTA doivent intervenir”.

Chose faite après une réunion à la Centrale syndicale, où les deux parties se sont entendues pour réintégrer les trois personnes exclues du syndicat par Hamarnia Mohamed-Tayeb. “On a eu gain de cause et nos délégués exclus ont été réintégrés”, a expliqué Ahmed Ladjali, délégué syndical, avouant que “le premier responsable de l’UGTA et les autorités ont promptement réagi”. M. Ladjali a expliqué, par ailleurs, que 17 délégués sur les 21 que compte la Fédération des cheminots ont débrayé, hier.

Il a regretté que “tous les efforts de l’État pour remettre sur pied l’entreprise font face aujourd’hui à une tentative de déstabilisation”. Les autres délégués ont accusé un cadre au ministère des Transports d’être impliqué dans cette “tentative de déstabilisation de la Fédération des cheminots”. M. Ladjali a informé aussi que cette tentative est orchestrée à la veille du début des négociations sur le tableau des filières.

De ce fait, a-t-il expliqué, ils veulent que les travailleurs optent pour la grève afin “de mettre de la pression sur le DG”. Ce que réfutent les

délégués rencontrés sur place, car ils estiment que “la société est un bien de tous les travailleurs”, de ce fait “ils vont dénoncer toute tentative de déstabilisation”. M. Ladjali a souligné que les délégués syndicaux ont pris la décision de “démissionner” dans le cas où le problème ne serait pas réglé.

Appelé à l’issue de la réunion tenue au siège de l’UGTA, il a indiqué que tout est rentré dans l’ordre et que l’idée d’une démission ou d’un autre débrayage est évacuée du plan d’action du syndicat. “Notre objectif est de hisser l’entreprise au niveau voulu et attendu”, ont-ils dit, avouant que d’autres problèmes minent l’entreprise, mais “il faut agir avec douceur”.

M.M