Pour célébrer la journée mondiale du travail, Sidi Said ce 1er mai à El Oued

Pour célébrer la journée mondiale du travail, Sidi Said ce 1er mai à El Oued

Le secrétaire général de l’Ugta au Sud pour la fête des travailleurs

Pour l’Ugta, cette célébration sera l’occasion pour valoriser les acquis obtenus, notamment le retour au crédit de consommation.

Pour la célébration de la Journée mondiale du travail, l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) a opté pour la ville d’El Oued.Le secrétaire national chargé des relations publiques, Ahmed Ketiche, indique s’agissant du choix de la wilaya indiquée, que l’Ugta a décidé de designer chaque année une wilaya pour abriter cette manifestation.

Les Fédérations de wilayas relevant de la Centrale syndicale prévoient des festivités à travers tout le territoire national, a-t-il ajouté.

Au programme de ce 1er mai, en plus des festivités habituelles, la Centrale syndicale prévoit un défilé des travailleurs, accompagnés, du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Al Ghazi et le secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd.

Au même titre, tous les secteurs d’activité et des institutions de la wilaya d’El Oued, seront représentés par leurs travailleurs lors de ce défilé. Cette célébration sera également l’occasion pour la Centrale syndicale de valoriser et de préserver ses acquis. La suppression de l’article 87 bis du Code du travail qui touche près d’un million de fonctionnaires, ainsi que la prime du Sud et la revalorisation annuelle de la pension de retraite, et récemment le retour au crédit de consommation. Dans ce sens, les orientations sont bien claires, il s’agit de promouvoir et de protéger la production nationale, en réponse à la chute des prix du pétrole, d’une part. D’autre part, améliorer le produit algérien, c’est relever les défis que se présentent, notamment la relance et la diversification de l’économie nationale, la rationalisation de la dépense publique, la conquête des marchés internationaux. Par ailleurs, cette journée permettra aussi de revenir sur la création de la Centrale syndicale, sur ces combats durant la guerre de libération, sa contribution à la reconstruction du pays après l’indépendance, et notamment sa résistance et son apport pendant la décennie noire.

Par ailleurs, cette célébration dérogera quelque peu aux habitudes des dernieres années, et cela en deux points. En premier lieu, cette année verra l’absence du Premier ministre et d’un bon nombre de ministres, pour la simple raison qu’ils se trouvent actuellement en visite officielle en Chine. En outre, contrairement aux années précédentes, où le discours d’ouverture de la Journée mondiale du travail, du secrétaire général de l’Ugta, Sidi Said, était hautement agrémenté par les acquis au profit des travailleurs fraîchement arrachés, cette année, la célébration du 1er mai se déroulera sous le signe de l’austérité. Et pour cause, la conjoncture actuelle du pays marquée par la chute des prix du pétrole, et l’annonce d’entrée dans une période de perturbations économiques, marquée par une éventuelle inflation, une érosion du pouvoir d’achat, et un recul significatif du commerce extérieur, comme l’indiquent les chiffres.

Des répercussions dont les premiers touchés seront inévitablement les travailleurs, et les couches les plus défavorisées de la société.

Le discours d’ouverture de Sidi Saïd ne pourra que s’axer sur des orientations moralisatrices sur l’importance de fournir plus d’efforts pour préserver ces acquis, notamment en période difficile. Ceci étant, le secrétaire général de la Centrale syndicale, aura de quoi rebondir. Il aura l’occasion de présenter une lecture du message du président de la République Abdelaziz Bouteflika aux travailleurs, à l’occasion du 1er mai.

L’Ugta lance un appel à la communauté internationale

«Protégez les travailleurs sahraouis»

L’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) a appelé hier, la communauté internationale à «agir rapidement» afin d’assurer la protection des travailleurs sahraouis dans les territoires occupés et de faire cesser l’exploitation «illégale» des richesses du Sahara occidental. «Nous appelons la communauté internationale à sa tête l’Organisation des Nations unies (ONU), à agir rapidement afin d’assurer la protection des travailleurs sahraouis dans les territoires sahraouis occupés et à intensifier les efforts pour faire cesser l’exploitation illégale par l’occupant marocain des richesses naturelles du Sahara occidental», a indiqué le secrétaire national chargé des relations publiques à la Centrale syndicale, Ahmed Guetiche, à la veille de la célébration de la Journée mondiale du travail, 1er mai de chaque année. Après avoir dénoncé les «violations et les difficultés» que rencontre le travailleur sahraoui, il a appelé les syndicats internationaux à oeuvrer à «mettre à nu ces dépassements et amener l’occupant marocain à y mettre fin, en application du droit international». A cette occasion, l’Union générale des travailleurs algériens a réitéré son «soutien» à la lutte du peuple sahraoui en général et au combat des travailleurs sahraouis en particulier, soulignant l’importance de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, à travers un «référendum libre et régulier, conformément aux chartes et résolutions des Nations unies».

Prochaine réunion de la tripartite

La médecine du travail sur la table

Le dossier de la médecine du travail sera à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat), a annoncé hier, à Alger, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Abdelmadjid Sidi Saïd. «La médecine du travail sera un des points à l’ordre du jour de la prochaine tripartite pour trouver des pistes à même de donner à ce dossier la place qui lui revient au sein de l’entreprise», a déclaré M.Sidi Saïd, dans son intervention lors de la célébration de la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail. Il a expliqué que le traitement de ce dossier «donnera des pistes d’actions immédiates, à court, moyen et long terme dans la prise en charge de la problématique de la médecine du travail au sein de l’entreprise». «Aujourd’hui au niveau de plusieurs grandes entreprises relevant du secteur privé, la médecine du travail est quasi absente», a-t-il déploré, estimant qu’il était nécessaire de prendre ce dossier en charge lors de la prochaine tripartite. Le SG de l’Ugta a rappelé que la médecine du travail «est un élément important dans l’épanouissement des travailleurs», regrettant que «peu d’entreprises aujourd’hui consacrent un département réservé à la médecine du travail»..