Pour Belhimer, « le Hirak originel a été parasité »

Pour Belhimer, « le Hirak originel a été parasité »

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer s’est exprimé ce dimanche 14 février, sur le Hirak évoquant un « Hirak originel » et un autre « parasité ».

Dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie, le ministre a évoqué l’existence de deux Hirak. Pour lui, « il y a un ‘’Hirak originel’’, d’une part ; et un ‘’néo-Hirak’’, d’autre part ». Il estime que le premier « a permis de mettre un terme à ce qui avait fait de nous la risée du monde ».

Pour lui, c’est « la trêve sanitaire et de raison » qu’a observé ce même Hirak « qui a rendu possible le lancement des premiers chantiers d’une réforme structurelle globale ».

D’ailleurs, Belhimer estime que « bien avant l’irruption du coronavirus comme risque anthropique majeur pour le pays et pour le reste du monde, le Hirak perdait, au fil des semaines, son caractère de mouvement populaire, historique car inédit, spontané et surtout rassembleur à grande échelle ».

« Le Hirak originel a été parasité », selon Belhimer

Dans la même lancée, le porte-parole du gouvernement ajoute que ce « Hirak originel a été parasité ». Pour ce responsable, cela est intervenu de la part de « ceux qui ont légitimement été les premières cibles » de ce même Hirak. Il s’agit également, selon lui, « des intrus qui ont pris le train en marche pour en prendre les commandes ».

Ces parties, continue le ministre, sont « financés et instruits par des cercles formels et informels de pouvoirs étrangers », œuvrant « d’arrache-pied pour faire aboutir des mots d’ordre de désobéissance civile, de troubles et de recours à la violence ».

L’intervenant a évoqué également « les résidus de l’ancien système » qui « escomptent un retour aux affaires et aux commandes à l’aide de marches quotidiennes là où elles peuvent être tenues ».

Ces derniers appuient, « notamment, sur des mots d’ordre hostiles à l’institution militaire et aux services de sécurité ».

Et c’est ce qu’il a qualifié de « néo-Hirak » composé des résidus de l’ancien système qui ont pris le train en marche et « qui espèrent un retour aux affaires et aux commandes ».