Selon un de ses proches qui s’est présenté à la rédaction de Liberté, une inspectrice de l’éducation nationale, à Alger-Centre, a dénoncé la propension d’une directrice d’un établissement scolaire à utiliser la manière forte contre des élèves. Sur la foi de ses révélations, des parents d’élèves ont fait des rapports contre cette dernière, qu’ils ont adressés à la tutelle. Les faits remontent à 2016. Le 8 mars de cette année-là, l’inspectrice est suspendue de ses fonctions, sans motifs clairs, du moins selon le récit de son frère. Après plusieurs mois de tracasseries administratives, on lui recommande de n’entreprendre aucune démarche contre l’employeur et de déposer une démission. En contrepartie, les salaires gelés lui seront versés. Sous pression et sans revenus, la femme a obtempéré puis a changé d’avis et a retiré sa démission le lendemain. Elle réclame aujourd’hui ses droits, en vain. Nos tentatives de joindre la direction de l’éducation d’Alger-Centre, pour avoir sa version des faits, n’ont pas abouti.

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