Ces tests et essais motivés pour trouver des approvisionnements en cas de besoin n’ont apparemment pas été concluants.
Afin de renforcer ses stocks et satisfaire ses besoins suite à la hausse de sa production qui passe de 25 000 à 35 000 véhicules/an à partir de 2016, et éviter les arrêts techniques dus aux ruptures de stock, l’usine Renault Algérie Production (RAP) a procédé à des essais techniques des caisses Symbol importées de son usine de Russie.
Ces tests et essais motivés pour trouver des approvisionnements en cas de besoin n’ont apparemment pas été concluants. “La caisse russe n’est pas adaptable à la chaîne de montage de l’usine de montage d’Oued Tlélat”, confie un salarié. Du coup, la RAP va augmenter la cadence de ses approvisionnements de l’usine de Roumanie, en attendant les modifications nécessaires.
Cependant, le bateau en provenance de Roumanie, tant attendu à cause des conditions climatiques et le gel de la mer Noire, est arrivé au port d’Oran rempli de composants nécessaires au montage de la Symbol, et le travail a repris samedi avec une cadence normale, soit 150 véhicules/jour.
Quant à la 3e équipe d’opérateurs, actuellement en formation, elle sera opérationnelle dès la fin du premier semestre de cette année. D’autre part, nous venons d’apprendre que les salariés ont installé leur cellule syndicale, et déjà une liste de revendications socioprofessionnelles est en gestation.
Dans le registre environnement, les responsables de Renault sont très vigilants. Outre leur propre station de traitement des eaux usées, les autorités locales ont déjà fait le choix de terrain de la nouvelle station d’épuration près du lac Daya. “La station est inscrite, et les travaux de réalisation seront lancés incessamment”, affirme une source locale.
Une aubaine pour la zone humide protégée d’Oum El-Ghellaz où les eaux usées industrielles et des ménages ont complètement détruit la flore et ont mis fin à différentes espèces animales dont des poissons et des oiseaux migrateurs.
NOUREDDINE BENABBOU
