Bien qu’une nette amélioration ait été enregistrée ces dernières années, le secteur de la Poste et des technologies de l’information et de la communication est toujours confronté à des insuffisances et à des retards. C’est l’aveu même du premier responsable sur le secteur, Mme Zohra Derdouri.
La ministre qui s’exprime aujourd’hui sur les ondes de la Radio nationale, a affirmé que la situation au niveau de son secteur a beaucoup changé. «Le secteur des TIC a accusé un peu de retard car il y a encore des choses à faire en matière d’infrastructures, réseau postal et de télécommunication », a-t-elle affirmé. Selon elle, les travaux de rénovation en cours d’un réseau devenu obsolète et les vols des câbles sont à l’origine des problèmes auxquels est confronté son secteur, ce qui explique entre autres, les coupures régulières d’internet et du réseau postal.
Interrogé sur le classement peu enviable de l’Algérie en termes des TIC, Mme Derdouri a tenu à préciser que ces classements ont été établis à partir de chiffres qui ne sont pas officiels. « L’Algérie se classe en bas des classements en matière des TIC, mais la situation n’est pas tout à fait réelle. Ces classements sont établis sans que nous soyons impliqués. Ils ont été élaborés sur la base de chiffres non officiels », a-t-elle expliqué, soulignant que les services de son département font de leur mieux pour être présents à travers la communication des chiffres officiels.
Selon la ministre de la Poste et des TIC, son département s’engage actuellement pour mettre à plat les problèmes d’internet et autres faiblesses enregistrées dans le secteur. Elle a cité, entre autres, la modernisation des réseaux postaux et le déploiement de la fibre optique en remplacement du réseau historique de cuivre.
« Nous continuons à travailler dans le développement du réseau des télécommunication. On a 70 000 kilomètres de fibre optique à travers le territoire national, dont 60 000Km appartiennent à Algérie Télécom et les autres 10 000 sont partagés entre Sonatrach, Sonalgaz et d’autres entreprises », a-t-elle souligné avant d’affirmer que le taux d’intensité des télécommunications est passé de 6% en 2014 à 24 % cette année.
Noreddine Izouaouen