Prêté à Portsmouth par Benfica, Hassan Yebda est dans une impasse. La révélation de l’équipe d’Algérie à la CAN est en effet sollicitée par de très grands clubs, mais le duel qui oppose la formation anglaise à son homologue portugaise pourrait bien lui coûter cher.
La Coupe d’Afrique des Nations s’est achevée hier sur une victoire de l’Égypte aux dépens du Ghana (1-0). Cette compétition est généralement l’occasion pour les clubs de découvrir de jeunes talents encore méconnus et financièrement abordables. John Obi Mikel ou Mahamadou Diarra se sont ainsi révélés aux yeux du monde dans ce tournoi.
Cette année, le bon parcours de l’équipe d’Algérie a permis à Hassan Yebda de se montrer sous son meilleur jour. Le milieu relayeur a en effet particulièrement brillé. Auteur de prestations plus que convaincantes, il a été l’un des principaux artisans de la belle épopée des Fennecs.
Il n’en fallait pas plus pour aiguiser l’appétit des grosses écuries européennes. Selon le média algérien Le Buteur, trois prétendants de taille auraient d’ores et déjà manifesté leur intérêt. Ainsi, l’AS Roma, Arsenal et le FC Séville se seraient positionnés. Le club andalou serait d’ailleurs disposé à offrir 5 M€ pour s’attacher les services de l’ancien Manceau.
Le problème est maintenant de savoir à qui formuler cette offre. En effet, la situation contractuelle de Yebda n’est pas des plus simples. Le joueur appartient à Benfica, club avec lequel il est sous contrat, mais a été prêté cette saison à Portsmouth. Le club anglais, en proie à de graves difficultés sur le plan économique, aimerait donc lever son option d’achat dans le but de revendre le joueur dans la foulée et de renflouer par la même occasion ses caisses.
Seul problème pour Pompey, le club lisboète ne l’entend absolument pas de cette oreille et compte bien faire valoir ses droits en récupérant son joueur afin d’empocher le jackpot. L’avenir de Yebda se joue donc entre deux clubs plus préoccupés à se faire de l’argent sur son dos qu’à se pencher sur sa carrière. Nul doute que pour Benfica et Portsmouth, si l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue grandement.
Khaled Karouri
