Port d’Oran, Un an de prison avec sursis pour le directeur

Port d’Oran, Un an de prison avec sursis pour le directeur

Le directeur général a été poursuivi pour dilapidation d’un montant de 750 millions de centimes.

La cour d’appel d’Oran a confirmé, jeudi, la sentence prononcée, récemment, par le tribunal correctionnel d’Oran contre le directeur général de l’entreprise portuaire d’Oran le condamnant à une année de prison avec sursis.



Ce dernier a été poursuivi pour dilapidation d’un montant de 750 millions de centimes. Par ailleurs, la sentence de trois ans de prison ferme prononcée lors du premier procès contre le caissier de l’entreprise portuaire et le patron de l’entreprise des pare-brise, accusés, tous les deux, de détournement et complicité dans le détournement des fonds publics, a été confirmée. L’affaire remonte au début de l’année en cours lorsque le commissaire aux comptes de ladite entreprise, qui établissait le bilan financier annuel, a relevé plusieurs anomalies financières dans la gestion de l’entreprise portuaire dont la disparition de plusieurs millions de centimes.

En effet, l’enquête a abouti à l’implication du directeur général de l’entreprise portuaire, ce dernier a été le signataire des différents documents financiers de l’EPO. La même enquête a révélé les versements, opérés en trois étapes, d’un montant de 750 millions de centimes au profit d’un compte d’une tierce personne, propriétaire d’une entreprise spécialisée dans les pare-brise n’ayant aucune relation, directe ou indirecte, avec le port d’Oran.

L’affaire est assez complexe a plaidé la défense expliquant que tout responsable se trouvant à la place du directeur général poursuivi se retrouverait dans l’impossibilité de vérifier toutes les pièces comptables à parapher notamment durant la période des paiements des 2500 salariés de l’entreprise. Le directeur général, a-t-il été victime de sa négligence dans son exercice ou victime de la confiance et de son indulgence qu’il a affichées vis-à-vis de ses subalternes? La loi ne protège pas les négligents.

Wahib AÏT OUAKLI