L’entreprise de gestion des ports et abris de pêche d’Alger a arrêté le dernier délai pour s’acquitter des redevances liées à l’occupation d’un plan d’eau au 2 avril 2016. Il n’en demeure pas moins que les plaisanciers, dont les embarcations sont hébergées au port de Tamentfoust, sont déterminés à ne pas plier devant cette exigence. Selon M. Maarmar, les sommes demandées (18 000 DA en hors taxes annuellement) sont nettement supérieures au barème établi dans la loi de finances pour 2016, qui fixe le coût de l’occupation d’un plan d’eau à 25 DA le mètre carré par trimestre. “Ce qui revient à dire que celui qui possède une barque de 10 m ne doit payer que 1000 DA tous les trois mois et donc au plus 4000 DA par an en hors taxes. Nous sommes loin des sommes qui nous sont exigées”, explique-t-il. Dans une requête envoyée au ministre de l’Agriculture et de la Pêche, signée par 301 plaisanciers, ils rappellent qu’ils ont toujours été à jour et en règle avec les autorités de la marine et les services du ministère de tutelle (assurance 3000 DA, droit de pêche 3000 DA et tonnage 4000 DA). “Le port de Tamentfoust ne possède aucune infrastructure pour les plaisanciers. Ce qui entraîne des dégâts considérables durant les intempéries et vols de barques et de moteurs. Nous sommes disposés à payer des redevances pour un service minimum tel que l’aménagement du port en un plan d’amarrage.” Aujourd’hui, une réunion est prévue entre les deux parties pour tenter de débloquer la situation.
A lire aussi