chaque année, l’EPB de Béjaïa confirme son évolution constante.
L’entreprise portuaire de Béjaïa (EPB) ne cesse de faire parler d’elle ces dernières années. Dotée d’une politique de développement concluante, l’EPB de Béjaïa a réussi en quelques années à se propulser à la deuxième place au plan national. Longtemps menacée par les fermetures de routes et la saturation de son espace de stockage, cette infrastructure aéroportuaire respire de nouveau à la faveur de la visite de travail et d’inspection effectuée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la région de Béjaïa. Le lancement du projet de la pénétrante autoroutière, devant relier ce port à l’autoroute Est-Ouest est l’un des facteurs qui incite à l’espoir. Il en est de même pour le projet d’extension.
Presque chaque année, l’EPB de Béjaïa confirme son évolution constante. S’appuyant sur une stratégie claire et rationnelle, cet espace de transit a su répondre aux besoins des opérateurs, dont la nature des activités peut s’avérer très hétérogène. C’est ainsi, qu’une approche segmentée et orientée de l’activité portuaire, peut constituer une clé de réussite non négligeable. Le port de Béjaïa a adopté une stratégie basée sur une gestion par terminaux et une modernisation de ses infrastructures.
En 1996, le port a contribué à l’implantation d’un terminal céréalier au profit de l’Oaic. En 1997, le port de Béjaïa fut le premier et unique port à avoir installé un Centre de transit des marchandises dangereuses (Ctmd). En 2005, il met en exploitation le premier terminal à conteneurs par la création d’un joint-venture avec le Singapourien Portek, vient ensuite, la mise en exploitation du terminal à bois en 2005, puis l’installation d’un abri papier en 2006 et enfin en 2008, la mise en exploitation d’un terminal roulier. Tous ces éléments ont incontestablement contribué a érigé le port de Béjaïa en un port pionnier et avant-gardiste, en ayant su orienter ses investissements en harmonie avec les tendances du trafic.
Parallèlement, l’EP Béjaïa a instauré une dynamique de changement de ses outils d’organisation et de gestion, qui ont prévalu à améliorer son potentiel managérial. Un long chantier d’actions a été entrepris depuis la fin des années 1990, pour réformer et préparer le devenir de l’entreprise avec pour objectifs la mise en place des organes sociaux réglementaires en plus du règlement intérieur et du comité de participation, un conseil d’administration qui retrouve sa vocation: stratégie, politique générale…etc; un processus de gestion clé: planification, budget…etc. la normalisation des processus de gestion-de base: suivi comptable, contrôle de gestion,… etc, l’implantation d’une nouvelle politique tarifaire, pour la réhabilitation, la rénovation et le renouvellement des équipements de production, la normalisation de l’utilisation des espaces portuaires pour rationaliser leur exploitation (hangars, aires de stockage,…etc) et enfin la remise au travail du personnel par le développement de la communication interne, la formation pour améliorer l’approche client dans l’organisation; la démarche qualité vigoureuse et l’équipement en nouvelles technologies de l’information.
Le port de Béjaïa dessert un hinterland composé d’une dizaine de wilayas du centre au sud-est du pays, représentant approximativement un tiers de la population algérienne. La ville de Béjaïa est située au centre-est du pays à proximité de grands pôles industriels.
La ville dispose des dessertes routières reliant l’ensemble des villes du pays ainsi que des voies ferroviaires. Connue pour être l’une des meilleures de la côte algérienne, la rade de Béjaïa offre d’excellentes potentialités en matière de protection et des fonds propices à un bon mouillage, avec des profondeurs allant de 10 m à plus de 20 m. Abritée de tous les vents sauf du nord-est à l’est.
Ce potentiel nautique et géographique a constitué un facteur d’attractivité important pour le développement des échanges commerciaux via notre port.