Port d’Arzew : Sayoud presse les travaux d’un projet jugé « vital » pour l’économie

Port d’Arzew : Sayoud presse les travaux d’un projet jugé « vital » pour l’économie
Port d’Arzew

Un projet industriel peut-il devenir un levier de souveraineté économique ? Au port d’Arzew, cette équation prend forme autour d’un important chantier portuaire.

Alors que l’Algérie cherche à réduire sa dépendance aux hydrocarbures, le gouvernement accélère les initiatives qui misent sur l’export hors secteur énergétique. Dernier coup d’accélérateur en date, l’envoi d’une équipe ministérielle pour faire avancer un projet ambitieux mené par le sidérurgiste Tosyali.

Lors d’une réunion tenue au ministère des Transports, le ministre Saïd Sayoud a ordonné l’envoi d’une équipe de terrain au port d’Arzew. Afin de suivre de près le chantier d’extension et veiller à ce que le projet, jugé « vital », ne prenne aucun retard.

En outre, la rencontre a réuni autour de la table un écosystème complet. Représentants de Tosyali, responsables du ministère, dirigeants de la marine marchande, du complexe des services portuaires et du port d’Arzew lui-même. Un signal clair envoyé par l’État ! Ce projet dépasse la simple dimension industrielle.

Arzew : un port à l’épreuve de l’avenir économique

En effet, le port d’Arzew, déjà considéré comme une infrastructure portuaire industrielle majeure en Algérie, est appelé à jouer un rôle accru dans l’appareil économique du pays. De plus, le projet de Tosyali prévoit une modernisation et une extension des installations logistiques, dans le but d’augmenter le volume des exportations de l’entreprise sidérurgique vers les marchés étrangers. Selon le représentant de Tosyali, cet investissement vise à :

  • Renforcer les capacités opérationnelles du port ;
  • Élargir les infrastructures de chargement et de stockage ;
  • Accroître les ressources humaines et matérielles pour fluidifier la chaîne logistique ;
  • Soutenir une stratégie d’export durable et régulière.

Une équipe ministérielle sur le terrain pour piloter le chantier

Soucieux de ne pas laisser l’opération s’enliser dans des lenteurs administratives ou techniques, le ministre Saïd Sayoud a pris une décision concrète. Il a envoyé une équipe composée de cadres de son département au port d’Arzew. Elle aura pour mission de :

  1. Coordonner étroitement avec les responsables de Tosyali ;
  2. Assurer un suivi continu de l’avancement des travaux ;
  3. Offrir un appui technique et organisationnel aux équipes locales ;
  4. Répondre aux blocages éventuels en temps réel.

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« Cette installation vitale constitue un pilier logistique essentiel du système national d’exportation », a affirmé le ministre. Insistant sur le rôle central que devra jouer le port dans la politique économique nationale. Ainsi, pour Sayoud, la localisation stratégique d’Arzew et son potentiel industriel en font un atout de taille pour renforcer la compétitivité de l’Algérie à l’international.

Cap sur une nouvelle ère d’exportation hors hydrocarbures

Au-delà du chantier lui-même, ce projet symbolise une inflexion stratégique dans la politique économique algérienne. Depuis plusieurs années, le gouvernement tente de faire émerger de nouveaux moteurs de croissance. La sidérurgie, en particulier, apparaît comme un secteur prometteur. Capable de générer des flux d’exportation réguliers et soutenus.

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De plus, le ministre a souligné que cette dynamique s’inscrivait « en ligne droite des instructions du président de la République ». Visant à encourager l’investissement productif, diversifier les revenus et consolider l’économie réelle.

En somme, à travers l’aménagement d’un port adapté, efficient et connecté, l’État entend poser les bases d’un commerce extérieur plus robuste, et moins tributaire des hydrocarbures.