La valeur des marchandises prohibées saisies par les services de douanes au port d’Alger s’élève à 474,5 millions de DA durant le 1er semestre 2011 contre 466,3 millions de DA sur toute l’année 2010, selon la direction régionale des douanes.
Les marchandises saisies sont composées particulièrement de produits pyrotechniques, ajoute la même source.
Durant les six premiers mois de l’année en cours, 37 840 unités de fumigènes d’une valeur de 73,9 millions de DA ont été saisie ainsi que 10 218 unités de feux d’artifices et 143 664 unités de pétards, détaille la direction régional des douanes.
Toujours à Alger, les services de douanes ont mis la main sur 3 904 cartons de pétards d’un montant de 107,1 millions de DA, des unités de cierges magiques (2,86 millions) et de pistolets en plastiques (32 760) d’un montant de 10,56 millions DA.
En 2010, les plus grosses saisies concernaient prés de 28 kg d’or d’une valeur totale de 409 millions de DA.
En dépit des saisies que les douanes rendent publiques, les frontière algériennes demeurent toutefois des passoires ou contrôle fait défaut.
Mercredi dernier, les douanes algériennes ont annoncé que seulement 30% des conteneurs arrivés au port d’Alger sont soumis au contrôle par scanner.
Le port d’Alger contrôle par scanner depuis plus d’un an une moyenne quotidienne de 150 à 220 conteneurs sur les 600 ou 700 traités par l’Entreprise portuaire d’Alger (Epal) et l’opérateur émirati DP World, selon la direction régionale des douanes. Celle-ci a imputé cette situation « au déficit assez manifeste dans les capacités de scanning ».
Le port d’Alger, d’où transite l’essentiel des marchandises importées, est doté d’un seul scanner appartenant à l’Epal tandis que DPW n’en dispose pas.
Spécialiste des concessions de terminaux portuaires, le groupe émirati DP World, qui gère depuis novembre 2008 la gestion du port d’Alger, n’a pas encore réagi à cette arnaque.