Le problème des travailleurs journaliers du port d’Alger n’a toujours pas été réglé. Le syndicat d’entreprise a tenu hier une énième réunion avec les responsables du port afin de débloquer la situation.
«Les décisions de la tripartite sont mal comprises, ce qui fait qu’il y a encore des travailleurs qui restent sérieusement lésés», a regretté M. Boukazouha, syndicaliste au port. Notre interlocuteur affirme que le statut de 620 travailleurs journaliers n’est toujours pas clair. «Le problème du payement des horaires supplémentaires de travail persiste.
La direction veut les intégrer dans les salaires, ce qui est contraire à la réglementation et fortement dénoncé par les travailleurs eux-mêmes», a ajouté notre interlocuteur, soulignant qu’une lettre a été adressée au ministère des Transports pour trouver une solution pour cette catégorie.
La situation des travailleurs contractuels est également dénoncée par le syndicat. «Certains parmi eux travaillent avec des contrats de trois mois depuis 2003. Nous voulons établir des contrats annuels pour au moins 50% d’entre eux. Ce qui n’est pas facile. Les différentes réunions que nous avons eues avec la direction n’ont pas encore abouti à des résultats satisfaisants, ce qui contraint les travailleurs à avoir, encore une fois, recours à la protestation», a ajouté M. Boukazouha.
N. B.