Après une visite inopinée au port d’Oran où il a constaté qu’il restait des efforts à faire, notamment dans la coordination entre différents services portuaires, le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah a effectué une autre visite de la même nature au port de Annaba.
Le constat qu’il y a fait est sans appel. Une désorganisation des procédures convenues ont causé un retard de quatre heures aux ressortissants algériens qui devaient embarquer vers la ville française de Marseille, a indiqué un communiqué du ministère des affaires étrangères.
« Cette situation résultait de la désorganisation des procédures convenues, alors que les voyageurs, entassés sur un parking, étaient laissés sans information en l’absence de panneaux d’indication. Déjà à l’entrée du port, un goulot d’étranglement s’était formé. L’absence des autorités portuaires est également à relever », a précisé la même source, en parlant des modalités d’embarquement d’un bateau qui devaient transporter 1.300 passagers et 310 véhicules.
S’étant rendu inopinément au port de Annaba pour examiner les conditions de fonctionnement du dispositif mis en place pour faciliter le retour des émigrés vers l’Hexagone, Benatallah a relevé « le caractère inadapté de l’espace réservé aux formalités, l’absence d’indications et d’informations sur le circuit à suivre, l’inexistence d’un couloir vert pour les familles ainsi que l’insalubrité des lieux et le manque d’hygiène ».
« A cela, il y a lieu d’ajouter le nombre insuffisant de guichets de police et de douanes ouverts aux voyageurs. A la décharge des autorités portuaires, de nombreux voyageurs se présentaient pour les formalités avec retard », a-t-on déploré.
Le secrétaire d’Etat insatisfait n’a pas manqué de demander aux responsables locaux de faire en sorte que les horaires des escales soient respectées, notamment par le rétablissement du circuit initial, d’autant plus que le départ à partir du port d’Alger vers la même ville de Marseille, effectué le jour même, s’est déroulé dans de bonnes conditions, en présence de Benatallah.