Pomme de terre: un « plan d’urgence » pour casser les prix avant Ramadan

Pomme de terre: un « plan d’urgence » pour casser les prix avant Ramadan

La pomme de terre est un produit consommé en grande quantité par les algériens, et avec l’approche du mois de ramadan les citoyens s’interrogent quant aux prix mais aussi à la disponibilité de celui-ci. Dans l’incapacité de rassasier les besoins du peuple, le pays va devoir importer de toute urgence 30 000 tonnes de pomme de terre avant le mois de Ramadan.

En Algérie, quatre tonnes sur les six produites vont à la consommation avait affirmé le président de l’Association des commerçants et artisans algériens (ANCA), Hadj-Tahar Boulenouar, ce qui met en avant l’incapacité de la production locale à répondre à la demande. C’est dans ce contexte que le ministère de l’agriculture et celui du commerce, avait évoqué l’importation d’une grande quantité de pommes de terre avec une prévision de 100.000 tonnes qui seraient acheminées en Algérie afin de réapprovisionner le marché.

Malheureusement, la situation devient urgente et il faut agir pour éviter une pénurie  ou une autre augmentation des prix qui mettraient le citoyen dans plus d’inconfort. C’est pour cela que Mokrani, le Directeur de régulation des marchés et des activités commerciales au ministère du Commerce a révélé une “opération d’importation d’urgence” lors d’un passage sur la Radio Algérienne avec l’arrivée de 30 000 tonnes en prévision du mois de ramadan.

Une hausse des prix toujours aussi visible

Les prix de la pomme de terre flambent et atteignent les 120 dinars le kilo, voire 150 dinars ou plus dans certaines régions du pays. Les citoyens ont du mal à suivre compte tenu du pouvoir d’achat de l’algérien de classe moyenne et le produit largement consommé devient inaccessible pour beaucoup, suscitant l’inquiétude chez le peuple, mais aussi chez les autorités qui tentent de réguler le marché.

D’après les autorités compétentes et les économistes, cette augmentation hausse des prix serait causée par plusieurs : la spéculation, les charges supplémentaires auxquelles font face les agriculteurs et le manque de quantité sur le marché. C’est dans ce cadre que plusieurs initiatives ont été prises par le ministère dont le déstockage des quantités emmagasinées, l’importation, ou même l’augmentation de la production.