Pomme de terre : quelles solutions aprés la flambée des prix ?

Pomme de terre : quelles solutions aprés la flambée des prix ?

Depuis plusieurs jours, les prix de la pomme de terre sur les marchés de gros et de détail connaissent une hausse sensible et injustifiée (entre 90 et 100 DA/kg) .

Le directeur de l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (ONILEV) Mohamed Kherroubi,  considère que la flambée est passagère et qu’elle cessera dans les prochains jours du mois de ramadan.

Le même responsable a fait état du lancement d’une opération de déstockage d’importantes quantités de pomme de terre et à leur mise sur le marché de gros pour réguler les prix et éviter la spéculation autour de ce produit de large consommation.

Mohamed Kharroubi explique que la poursuite des opérations de déstockage ainsi que les nouvelles récoltes qui proviendront de plusieurs wilayas, dont Mostaganem et Skikda, auront un impact «important» sur la baisse des prix.

La pomme de terre sera cédée à des prix « raisonnables » durant les prochaines jours du mois de jeûne d’autant que la cherté des prix est due aujourd’hui à l’intersaison, période de flottement en ce qui concerne la production et l’approvisionnement, le même responsable a affirmé que la hausse est également due a la spéculation.

Le même porte-parole a également expliqué que les pommes de terres ont récemment fluctué en raison des précipitations dans des zones de production telles que Skikda, Annaba, Taref et Mostaganem.

Une vente directe lancée

En outre, l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev) a annoncé le lancement des ventes de pommes de terre directement du producteur au consommateur.

L’office a noté sur sa page Facebook officielle que les quantités seront mises en vente au point de vente à Bab El Oued au prix  de 50 dinars le kilogramme.

Pour sa part, Hadj Tahar Boulenouar président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), a attribué la hausse des prix pendant la première semaine du Ramadan à une forte demande d’une part et aux conditions météorologiques, ce qui a fait fluctuer les opérations de récolte.

Tahar Boulenouar a déclaré que les premiers jours du mois sacré ont été marqués par une augmentation significative de la demande, accompagnée cette année par des précipitations, qui ont entravé la récolte des produits agricoles, perturbant ainsi le processus d’approvisionnement.

Le responsable a  indiqué que l’amélioration de la situation météorologique dans les régions de l’ouest et même du centre a permis la reprise récente de la récolte.

Ainsi, selon lui, les prix devraient baisser au cours des prochaines 48 heures, notamment les prix des légumes telles que les pommes de terre et des tomates ainsi que des fruits et de la viande blanche. Il a également nié toute rareté, soulignant que le stock est suffisant pour le Ramadan et après le Ramadan.