Dans la logique des plans et programmes qu’on met en route et dont la gestion est laissée au bon gré de la providence, le secteur de la pomme de terre ne fait pas exception.
Sinon comment expliquer qu’après que le tubercule eut atteint des prix de vente des plus indécents, défiant toute logique (120 DA en 2013), on en arrive, après des efforts qui ont fait leurs preuves, à ne plus savoir quoi faire de la surproduction ? C’est ainsi qu’en l’absence de mécanismes ouvrant les portes des marchés extérieurs, la pomme de terre redevient cet aliment du pauvre, produit par un agriculteur qui en arrive à brader sa récolte (son arrachage et la logistique mobilisée revenant plus cher que sa vente), quand celle-ci n’est tout simplement pas abandonnée ! Un véritable paradoxe dont les conséquences logiques attendues seraient l’abandon de la filière par nombre de producteurs pour se lancer dans des produits à même de leur rapporter des revenus. Et retour à la case départ…