Pomme de terre, les prix repartent à la hausse en Algérie

Pomme de terre, les prix repartent à la hausse en Algérie

La pomme de terre fait partie du régime alimentaire quotidien des algériens, et à l’approche du mois de ramadan beaucoup de familles augmentent leur consommation et ne pourront malheureusement pas suivre la cadence que leur impose cette flambée des prix . Pour cause, le pouvoir d’achat des citoyens est au plus bas au vu de l’inflation qu’ils subissent ces derniers mois, vient s’ajouter à ça une augmentation conséquente des prix de la pomme de terre.

Le prix de la pomme de terre atteint des sommets cette semaine, il se situe entre 90 et 120 dinars le kilo, pouvant atteindre jusqu’à 130 dinars dans certaines régions.

Une hausse des prix déraisonnable, surtout qu’elle est remarquée au niveau de plusieurs denrées alimentaires. En ce qui concerne le légume, cette augmentation serait due à plusieurs facteurs : la spéculation, mais aussi les conditions auxquelles font face les agriculteurs. En effet, les quantités n’étaient pas suffisantes ces derniers mois car ils ont fait face à une sécheresse et un manque d’irrigation qui les a obligé à « acheter l’eau pour irriguer », ajoutant donc des frais supplémentaires, affirme le président de l’ANCA. Il faut aussi souligner que les agriculteurs algériens n’ont pas accès à des semences à des prix bas, et se les procurent à des tarifs assez élevés.

Vers une importation de la pomme de terre ?

Les algériens sont de grands consommateurs de pomme de terre, sur une production moyenne annuelle de 6 millions de tonnes, 4 vont à la consommation et les quantités produites ne sont plus suffisantes pour répondre à la demande du marché.

Le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce envisagent l’importation de pomme de terre afin de pallier au manque qui se fait ressentir ce qui engendrerait une baisse des prix, et réglerait le problème momentanément au dépend de la production locale.

Pour rappel, le ministère du commerce s’était engagé à stocker 100 000 tonnes de pommes de terre destinées à la consommation en prévision du mois de Ramadan ce qui régulerait le marché et éviterait toute spéculation.