Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a indiqué hier, lundi, que la pollution de l’air était beaucoup plus dangereuse pour la santé que ce que l’on pensait auparavant, estimant à près de 7 millions le nombre de personnes qui meurent chaque année de la pollution de l’air.
Les experts ont précisé que les estimations montraient que 3,5 millions de personnes meurent prématurément chaque année de la pollution de l’air dans les foyers et 3,3 millions de la pollution de l’air extérieur. Appelant à l’adoption rapide d’un plan d’action mondial pour combattre l’un des plus graves dangers pour la santé humaine, des experts ont prévenu que la pollution de l’air intérieur était devenue le premier facteur de risque sanitaire en Asie du Sud, et le deuxième en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est. Les principaux facteurs de pollution sont les polluants de courte durée de vie ou PCDV, à l’origine de la détérioration de santé, des pertes de récoltes et des changements climatiques. Les PCDV proviennent aussi bien des moteurs diesel et des émanations de poêles de mauvaise qualité que de la combustion du pétrole et du gaz naturel et des émissions de déchets, selon l’ONU.