C’est un Moussa Touati extrêmement remonté contre la presse et le ministre de l’Intérieur qui a animé aujourd’hui un meeting à Tipaza (Ouest d’Alger). Il a menacé d’ester en justice le wali de Ain Defla pour avoir autorisé les dissidents de son parti de tenir récemment, à Hamam Righa, une réunion.
Ce mouvement de redressement est, selon lui, encouragé par l’administration qui cherche ainsi à faire payer au FNA ses positions politiques courageuses. « Nous avons créé la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) et on nous en a privé. Nous avons créé une organisation dans le cadre du FLN, elle a été prise par d’autres et maintenant ils cherchent à nous subtiliser le parti », s’est révolté Mousa Touati.
A ce propos, il a assuré que les 36.000 adhérents du parti ne laisseront pas faire l’administration. Pour le chef de FNA, le parti appartient à ses militant, tout comme il est le parti des opprimés et des sans voix. La presse en a eu aussi pour son grade dans la bouche de Touati, l’accusant de « complicité » avec l’administration et cela en médiatisant les dissidents du FNA.
Parlant des réformes politiques, Moussa Touati a fait part de ses regrets, notamment à l’égard du président Bouteflika à qui il reproche son attitude à l’égard du parlement qui a vidé ses réformes politiques de leurs substances ». S’agissant des prochaines législatives, le parti de Moussa Touati n’a rien décidé pour le moment, attendant certainement d’y voir plus clair.