Polisario: «La politique d’occupation marocaine conduirait à une confrontation»

Polisario: «La politique d’occupation marocaine conduirait à une confrontation»

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, dit avoir des informations que le gouvernement expan«sioniste» marocain n’a nullement l’intention de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

En ajoutant que la persistance dans cette tendance à occuper le Sahara occidental et de refuser l’autodétermination au peuple sahraoui est une voie dangereuse et irresponsable qui conduirait inévitablement à l’affrontement.

Il a également dit que le congrès du Polisario aura lieu à la deuxième semaine du mois de juillet et que la direction du parti présentera au moins un candidat et que le comité de candidatures reçoit les dossiers des prétendants à la Présidence, en remplacement de feu Mohamed Abdelaziz.

Le chef de la diplomatie sahraouie a estimé que le Conseil de sécurité ne doit pas «annihiler la volonté de la paix» qui anime le peuple sahraoui. Pour ce dernier, «le Conseil doit œuvrer pour une paix juste avant qu’il ne soit trop tard».

Mais malheureusement le Maroc entrave les efforts de l’Onu visant à mettre un terme à la dernière colonie en Afrique et il faut une prise de sanctions contre le Maroc qui refuse de se plier à la légalité internationale et de respecter ce qui a été signé entre les deux parties.

A ce sujet, il rappellera que «les Sahraouis ont signé après 16 ans de guerre et après plusieurs années de négociations sous l’égide de l’Onu», qui est le garant de la mise en œuvre de l’accord signé.

Il ajoutera que «le peuple sahraoui a été de bonne foi et non le Maroc» et que «nous attendons de l’Onu et de la communauté internationale» qu’elles ne gâchent pas «l’occasion de la paix, du moment que le peuple sahraoui lui tend sa main».

Toutefois le ministre sahraoui ne manquera pas de mettre en garde en affirmant que les Sahraouis «n’accepteront pas que le Maroc spolie leur droit» et «qu’ils sont prêts à tout pour arracher leur indépendance».

Au sujet de la Minurso, il estimera que la mission onusienne doit revenir non seulement dans sa composante politique pour assurer sa mission mais il faut aussi qu’elle fixe un calendrier et une date pour l’organisation du référendum, comme le demande également l’Union africaine».

En effet, l’Onu a une mission au Sahara occidental depuis 1991, laquelle est chargée d’organiser le référendum, mais ce dernier n’a toujours pas été concrétisé car le «Maroc entrave les démarches onusiennes visant à instaurer la paix». Et partant, le Conseil de sécurité est appelé à établir un échéancier pour l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui pour recouvrer sa liberté et son indépendance.