Polémique, Le FCE dénonce les propos de Saida Neghza

Polémique, Le FCE dénonce les propos de Saida Neghza
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Le Forum des chefs d’entreprise a réagi fermement aux propos de la vice-présidente de la Confédération des entreprises algériennes qui a accusé Ali Haddad d’avoir « humilié la femme algérienne devant des investisseurs Chinois ».

Saida Neghza a vivement critiqué le président du FCE pour des propos qu’il aurait tenu devant des investisseurs chinois lors de son déplacement en Chine au sein d’une délégation conduite par le Premier ministre. Neghza a déclaré que « Haddad a humilié la femme algérienne». Selon la vice-présidente de la Confédération des entreprises algériennes, le PDG de l’ETRHB aurait dit aux Chinois : « Venez en Algérie, il y a de l’argent et des femmes avec lesquelles vous pouvez vous marier».

Le FCE, vidéo à l’appui, a réagi à ces critiques à travers un communiqué dans lequel a dénoncé fermement l’ « attaque injustifiée, sans fondement et inexplicable » de Saida Neghza et a qualifié ses déclarations de « fallacieuses ». « Pour souligner l’excellence des relations politiques et économiques entre les deux pays, il a fait valoir la bonne intégration de la communauté chinoise mobilisée en Algérie dans la réalisation de grands projets infrastructurels et économiques. Cette intégration est illustrée par le fait que des familles aient été fondées par les ressortissants des deux pays. Ceci est la preuve que l’Algérie est un pays d’accueil, de tolérance et d’ouverture notamment envers les pays, comme la Chine, qui l’ont soutenu dans sa lutte de libération et appuyé ses efforts de développement », lit-on dans le communiqué du FCE. Il n’a jamais été, pour l’organisation patronale, « question de tenir des propos méprisants et encore moins dédaigneux envers la Femme Algérienne ».

Dans la vidéo, Haddad a déclaré que la présidente de l’entreprise chinoise CITIC lui a dit que la Chine « ne perd pas d’argent en Algérie, elle a par contre perdu des hommes dans des chantiers (…) beaucoup de chinois ont divorcé en Chine et se sont remariés en Algérie ». Le président du FCE n’a finalement rapporté que ce que la responsable de l’entreprise constructrice de plusieurs projets structurants en Algérie lui a confié.

« Encore une fois, le FCE regrette la récurrence d’une campagne insidieuse portée contre lui au moment où notre pays a besoin de conjuguer ses efforts, ses compétences et ses énergies pour aller de l’avant dans le cadre d’un débat sérieux et d’une concertation féconde avec, pour seule finalité, l’intérêt supérieur de la nation et la croissance par nos entreprises au profit exclusif de notre peuple », ajoute le FCE dans son communiqué.

H.M