Les déclarations tenues par le gardien Thibaut Courtois à l’encontre de son homologue de Liverpool, Simon Mignolet, continuent de faire polémique en Belgique.
Les médias locaux ont évoqué, hier encore, ce malaise qui s’est installé entre les deux keepers belges, et on a commencé à craindre le pire quant à la collaboration future des deux portiers lors des prochains stages. Rappelons que Courtois n’a pas du tout apprécié les déclarations de Mignolet qui affichait son ambition de devenir le numéro 1 au Mondial. «Simon peut dire ce qu’il veut, mais je pense que j’ai gagné des points pour la Belgique et que je joue bien avec l’Atlético : il faut savoir rester humble et respectueux. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de déclarations de sa part. C’est dommage d’entendre ça, car j’ai toujours eu du respect envers tous les autres gardiens», a-t-il notamment répondu le gardien de l’Atlético Madrid. Appelé à donner son avis sur cette guéguerre médiatique entre les deux gardiens de la sélection, l’ancien sélectionneur des Diables Rouges, George Leekens, qui les connaît parfaitement, a tenu à minimiser cette affaire : «On a fait un tsunami pour rien. Ce ne sont pas des choses très importantes. Je suis persuadé que Marc (Wilmots) a déjà pris contact avec les deux et que tout est arrangé.»
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Wilmots multiplie les déclarations à la presse :
«La Belgique, c’est surtout un collectif»
Même s’il ne cache pas les grandes qualités individuelles des stars belges, dont Eden Hazard, le sélectionneur des Diables Rouges, Marc Wilmots, préfère ressortir les performances collectives de son équipe qui font d’elle aujourd’hui l’un des outsiders en Coupe du monde. Extraits de son énième sortie médiatique, cette fois-ci sur les ondes de RMC : «La première star, c’est l’équipe. C’est ce que je veux mettre en avant. Évidemment, on peut se reposer sur des joueurs comme Kompany, Witsel et Hazard. Ils aiment se retrouver et être ensembles, quand on a l’esprit d’équipe et que tout le monde se sacrifie pour les autres dans les moments difficiles, c’est le principal. Si les joueurs jouent dans les grands clubs, c’est un plus certes, mais les jeunes Mertens et Chadli percent aussi. C’est une bande de gamins qui deviennent des références dans le foot mondial. Il y en a qui sont dans l’autosatisfaction et on est constamment contents d’eux, mais ce n’est pas leur cas. Ils se remettent tout le temps en question et ils ont faim.» Halilhodzic est averti.
