Polémique Algérie – Maroc sur « Bent El Soltane », Chemsou Freeklane met les points sur les « i »

Polémique Algérie – Maroc sur « Bent El Soltane », Chemsou Freeklane met les points sur les « i »

Nouveau dénouement dans l’affaire de l’appropriation culturelle du patrimoine algérien. Après que sa chanson « Bent Soltane » ait été attribuée à la culture marocaine, le chanteur Chemseddine Abbacha sort du silence.

Le membre principal du groupe Freeklane révèle des informations prometteuses sur la véritable origine de la chanson et annonce également sa décision de prendre des mesures pour faire reconnaître celle-ci à son nom à l’internationale.

La chanson « Bent Soltane » prétendue d’origine marocaine, Chemsou Freeklane s’explique

Chemsou Abbacha est un auteur, compositeur et interprète algérien, membre principal et co-fondateur du groupe Freeklane. D’ordinaire peu engagé dans les conflits culturels, le chanteur brise son silence quand son titre « Bent Soltane » est annoncé comme chanson marocaine sur les réseaux sociaux. Il publie un message de réponse à la fois direct et subtil sur ses comptes Instagram et Facebook, où il explique être le compositeur de la chanson. 

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Il y affirme ainsi être honoré que son œuvre ait connu un succès hors des frontières, à tel point qu’elle ait été prise pour un élément du patrimoine marocain. Toutefois, Bent Soltane est bel et bien le fruit de sa composition, il en est l’auteur et l’interprète, le titre est donc 100 % algérien.

Suite à la polémique sur sa chanson « Bent Soltane », Chemsou Freeklane prend des mesures radicales

Pour éviter tout amalgame concernant la réelle origine de sa chanson, Chemsou Abbacha a décidé d’interdire de diffusion et de supprimer toutes les vidéos comportant celle-ci où son nom n’est pas mentionné.

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Pour faire valoir ce droit, Abbacha sort un ancien document des archives et prouve ainsi, une fois encore, l’origine algérienne du titre. Il s’agit de l’accusé de dépôt de la chanson auprès de l’Office National des droits d’auteur algériens (ONDA), daté de 2012.