Point d’ordre Les marchands de la mort sévissent en Algérie

Point d’ordre Les marchands de la mort sévissent en Algérie

La résine de cannabis, les neuroleptiques, la cocaïne et d’autres drogues dures et douces se vendent en Algérie le plus normalement du monde.

Il est vrai que ces poisons sont bannis par la loi, mais que faire lorsque l’interdit est contré par le voisin, ou encore par des dealers nationaux attirés par le gain facile. Faut-il pour se prémunir contre ces narcotiques et stupéfiants, mettre un policier ou un gendarme derrière chaque citoyen ? D’ailleurs, la consommation de ces produits atteint des proportions gravissimes au mois de ramadhan. Les bilans des saisies des services de sécurité, durant cette période, est à lui seul révélateur du niveau d’addiction des jeunes et moins jeunes à ces drogues. Il ne faut pas se tromper, ces poisons, à la toxicité indéniable et avérée, sont loin d’être des paradis artificiels, mais assurément un enfer aux conséquences incalculables sur la santé physique, mentale et psychique de l’individu. Qu’à cela ne tienne, les consommateurs de quelque âge qu’ils soient doivent être suivis médicalement, avec la régularité que nécessite cette pathologie, et c’en est une.

Cela permet d’abord d’éviter l’usage et ensuite de désintoxiquer plus sérieusement les drogués, établir un diagnostic sévère du phénomène et le traiter à la racine, à la source, et fermer les voies, chemins, routes par lesquels il accède jusqu’à nous. Il est vrai que nos services de lutte contre la drogue font un travail de prévention colossale aux frontières ouest et sud, et au niveau des plantations clandestines à l’intérieur du pays. Cependant, cela s’avère insuffisant, tant les réseaux sont multiples et hétéroclites. Les narcotrafiquants trouvent toujours les moyens d’éviter les barrages de gendarmerie et de police, utilisent des méthodes éprouvées pour déjouer le flair et le professionnalisme des plus fins limiers et arrivent, vaille que vaille à faire passer quantité de «shit». La seule solution valable pour combattre les marchands de mort, est de ne leur laisser ni le temps, ni l’espace pour se mouvoir et semer le trépas parmi nos jeunes.