Pnud: la 2è phase du projet pilote “autonomisation et l’emploi des jeunes” présentée à Médéa

Pnud: la 2è phase du projet pilote “autonomisation et l’emploi des jeunes” présentée à Médéa

MEDEA – La 2è phase du projet pilote « autonomisation et l’emploi des jeunes », piloté par le programme des Nations unies pour le développement (Pnud), a été présentée jeudi à Médéa, en marge d’une rencontrée consacrée au secteur de l’emploi dans la wilaya.

Ce projet pilote, menée actuellement au niveau des wilayas de Médéa et d’Adrar, a permis, durant sa première phase d’exécution, qui s’est déroulé entre 2014 et 2016, à la formation de pas moins de 140 cadres formateurs, spécialisés dans le segment de l’industrie et la transformation du cuir et de la chaussure, dans le cas de la wilaya de Médéa, et l’co-construction pour la wilaya d’Adrar, a indiqué le chef de projet, Nadir Soufi.

Financé par le Japon, à hauteur de 200 mille dollars, le projet « autonomisation et l’emploi des jeunes » vise à « promouvoir une dynamique de l’emploi au niveau des régions, à travers la formation professionnelle des jeunes, la mise à niveau des politiques d’emploi en vigueur au sein de ces régions et le renforcement des capacités et des compétences locales », a précisé Nadir Soufi, lors de son exposé.

Cinquante (50) cadres, issus des deux wilayas pilotes, déjà formés durant la première phase, suivront, jusqu’au mois de Mars 2019, un cycle de perfectionnement, en matière notamment de création et de gestion de micro-entreprises, de comptabilité et de soumission aux marchés publics, « en prévision de leur intégration dans un plan de formation et d’encadrement qui sera généralisé à l’ensemble des wilayas du pays », a-t-il ajouté.

Saisissant cette opportunité, le chef de l’exécutif a invité les responsables du secteur de l’industrie et de l’artisanat à « tirer profit des compétences formés dans le cadre de ce projet afin d’essayer de relancer l’industrie du cuir et de la chaussure », qui faisait, autrefois, la réputation de la région, et à « offrir la possibilité aux artisans de se développer et pouvoir faire face à la concurrence des produits d’importation », a-t-il conclu.