Plusieurs wilayas ont répondu à l’appel de l’unpef et du snapest La grève largement suivie

Plusieurs wilayas ont répondu à l’appel de l’unpef et du snapest La grève largement suivie

Les enseignants des trois cycles de l’éducation nationale ont entamé, depuis hier, leur premier jour de grève lancée par le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) et l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef).

En ce qui concerne les professeurs de l’enseignement secondaire et technique, le Snapest a indiqué dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction que le taux de suivi de la première journée de leur débrayage a atteint 63,64% à l’échelle nationale.

Les plus hauts taux ont été enregistrés à Tipaza 85%, Oran 78%, Tamanrasset 77%, El-Bayadh 73%, Mostaganem 72%, Tiaret 67% et à Adrar 61%, selon la même source qui ajoute que le taux général de participation a atteint entre 20 et 50% dans les autres wilayas du pays. En ce qui concerne les cycles primaire et moyen, l’Unpef précise dans un autre communiqué que le taux de participation varie entre 85 et 25% à l’échelle nationale.

À titre d’exemple, le taux de participation a atteint 85% à Tlemcen, 80% à Guelma, 71% à Biskra et 65% à Mascara alors qu’il est de l’ordre de 25% à Saïda. Par ailleurs, l’Unpef appelle le gouvernement à satisfaire les revendications des enseignants de l’éducation nationale qu’elle qualifie «d’urgentes» pour éviter un débrayage qui peut s’installer dans la durée. Pour rappel l’Unpef a lancé une grève d’une semaine renouvelable alors que le Snapest a lancé une grève de deux jours.

Le bureau national du Snapest a lancé un appel à tous les professeurs pour tenir des assemblées générales, le deuxième jour de grève, en vue de définir les moyens et modalités afin de durcir le mouvement de protestation. Le syndicat explique que cette décision a été adoptée suite à la séance de travail ayant regroupé les membres du bureau national du Snapest et des représentants de la tutelle qui s’est terminée, ajoute la même source, «sur de simples promesses verbales de la tutelle et sans aucun résultat palpable, concernant nos revendications». Les deux syndicats réclament notamment la révision du statut particulier de l’éducation, l’abrogation de l’article 87-bis et la révision du régime indemnitaire des enseignants du Sud.

Parmi les autres doléances que comporte leur plateforme de revendications, l’on peut citer également la promotion systématique pendant le parcours professionnel aux grades de profeseur principal et formateur au niveau des différents paliers (primaire, moyen et secondaire) ainsi que pour les autre corps, rétablir dans leurs droits tous ceux qui occupent les postes en voie de disparition, à savoir, adjoint d’éducation, laborantin, conseiller en orientation scolaire, en les intégrant dans les nouveaux grades, rétablir la prime d’encadrement pour les postes de responsabilité, octroyer la prime pédagogique au personnel des services économiques, donner aux conseillers en alimentation le droit d’accéder au poste d’inspecteur en alimentation et diminuer l’impôt sur le revenu global.

Pour sa part, l’APS a indiqué que tous les cours se sont déroulés normalement dans la majorité des établissements éducatifs d’Alger, tous cycles confondus avec un suivi mitigé de l’appel à la grève de l’Unpef et du Snapest. Les enseignants des cycles primaire, moyen et secondaire ont rejoint leurs postes au niveau des différents établissements éducatifs de la wilaya d’Alger, notamment dans les communes d’El-Madania, Bir-Mourad-Rais, Kouba et Staoueli. Un nombre réduit d’enseignants ont répondu à l’appel à la grève avec un taux qui varie d’un établissement à un autre, précise la même source.

Younes G