Plusieurs sources du secteur l’ont affirmé à Oran : L’aide de l’Etat aux couches vulnérables n’est pas conjoncturelle

Plusieurs sources du secteur l’ont affirmé à Oran : L’aide de l’Etat aux couches vulnérables n’est pas conjoncturelle
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«Les dispositifs de solidarité mis en place par l’Etat sont nombreux ; ils ne sont pas conjoncturels et ne se limitent pas à la rentrée scolaire ou au ramadhan», a indiqué une source proche de la direction de l’action sociale à Oran.

Cette dernière ne manquera pas d’affirmer que les pouvoirs publics restent à l’écoute des couches sociales vulnérables. «Nous sommes constamment sur la brèche pour traquer la pauvreté et nous accordons dans ce cadre une grande importance à l’action de proximité qui ne pourrait être menée convenablement sans le concours du mouvement associatif et des cellules communales de l’action sociales», note la même source.

Abordant les dispositifs de solidarité mis en place par l’Etat, nos interlocuteurs citeront l’Allocation forfaitaire de solidarité (AFS) et les différentes actions pilotées par l’agence de développement social.

«Ce sont des projets générateurs d’emplois temporaires rémunérés dans les zones rurales qui permettent aux sans qualification de disposer d’une activité qui leur ouvre droit à un salaire et qui les éloigne de l’oisiveté. Ce sont généralement des activités d’intérêt général génératrices d’emploi»,

précise la même source. Concernant l’allocation forfaitaire de solidarité, cette dernière ne manquera pas de souligner qu’elle constitue un dispositif d’aide aux couches sociales vulnérables, mais qui est dévoyée par les tergiversations des services sociaux des communes.

«Nous les sollicitons régulièrement pour procéder à l’assainissement des listes des nécessiteux, mais nous ne recevons que rarement des réponses.

Dans plusieurs communes, nous avons procédé à des enquêtes qui ont permis de débusquer des indus bénéficiaires, mais c’est un travail qui doit être mené au quotidien et sur le terrain pour éviter que cette aide ne profite à ceux qui n’ouvrent pas droit», affirment les mêmes sources.

En effet, des opérations menées sous l’égide de la direction de l’action sociale ont permis de rayer des listes des nécessiteux plusieurs indus bénéficiaires.

Concernant ce cas, notre source ne manquera pas de souligner le rôle joué par quelques associations à caractère social qui sont présentes sur le terrain.

«Leur nombre est minime mais leur action est prépondérante dans les actions de proximité que nous menons. Durant le ramadhan, outre l’apport qu’elles ont acquis auprès de bienfaiteurs, nous avons réussi, grâce à leur concours, à faire parvenir l’aide à ceux qui la méritent»,

affirme la même source, qui ne manquera pas de souligner que tout sera mis en œuvre pour faire parvenir cette aide à ceux qui en ont le plus besoin.

«Nous avons décidé d’introduire l’usage du CCP pour faire parvenir aux bénéficiaires les allocations d’aide. Cela nous permettra d’éviter les différents dysfonctionnements constatés, notamment pour la catégorie des handicapés qui éprouvait d’énormes difficultés pour toucher le petit pécule qui leur permet de réduire, un tant soit peu, leurs difficultés financières», précise notre source.

F. B.