Plusieurs rencontres historiques dans le cadre de la manifestation

Plusieurs rencontres historiques dans le cadre de la manifestation

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a indiqué, dimanche à Sidi Bel-Abbès, que son département ministériel a programmé plusieurs rencontre historiques dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015».

Le ministère des Moudjahidine a prévu, pour cette manifestation, une serie de conférences sur les hauts faits de la guerre de libération nationale et le combat du peuple algérien contre l’occupation française, a souligné Tayeb Zitouni à l’ouverture d’une conférence historique intitulée «stratégie de la révolution algérienne 1954-1962 face à la politique coloniale».

Il s’agit de revisiter des événements historiques omis ou qui n’ont pas eu leur part de recherches et de faire davantage de lumière sur les souffrances des Algériens durant la période coloniale, a-t-il ajouté.

Le ministre a déclaré, au passage, «parler de la révolution et de ses chouhadas et moudjahidine dans des rencontres scientifiques exprime une fierté pour les sacrifices consentis par ces héros qui ont affronté le colonisateur et contribué à l’indépendance du pays et à la préservation de l’identité arabo-musulmane que celui-ci tentait d’anihiler.

Organisée par le ministère des Moudjahidine à l’université «Djllali Liabès» de Sidi Bel-Abbès, cette conférence a été marquée par la présentation d’une série de communications traitant, entre autres, de «La diplomatie algérienne face à la propagande française», «La révolution face à la politique gaulliste», «Les Accords d’Evian : une nouvelle lecture», «La stratégie de la révolution algérienne face à la politique médiatique, psychologique politique française» et «Les services de santé militaire de la révolution algérienne et leur impact sur les milieux populaires».

Par ailleurs, le programme de la visite du ministre dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès prévoit l’inspection d’un nombre de structures relevant du secteur des moudjahidine et la tenue d’une séance de travail avec la famille révolutionnaire et la société civile.