Le même phénomène qui n’est pas tout à fait la récession, est également observé en Italie, en Irlande et au Portugal, des pays qui n’arrivent pas à emboîter le pas à la locomotive de l’Union européenne.
Si la planète vit actuellement en sursis compte tenu de l’armement excessif des différentes puissances, de l’arsenal impressionnant d’engins de destruction massive , des conflits qui empoisonnent les multiples régions du monde et du réchauffement irréversible du globe, l’état des pays de l’Occident n’est guère plus reluisant.
L’Allemagne qui est le pilier le plus solide de la zone euro, avertit que l’échafaudage communautaire commence à se lézarder et qu’elle n’allongera plus un centime à la Grèce.
Bref, elle estime qu’elle a trop prêté et qu’il est temps qu’elle récupère ses billes. Ulcéré par tant de mauvaise volonté d’un pays incapable de procéder au plus petit redressement de sa situation économique, un ministre d’Angela Merkel a même conseillé à Athènes de vendre ses îles.
En Angleterre et malgré les dizaines, voire les centaines de milliers de caméras dissimulées à travers toutes les villes du royaume, cela n’a pas empêché le quartier de Tottenham d’être la proie d’une mise à sac en règle d’une jeunesse marginalisée. Ces émeutes que personne n’avait prévues, ajoutées au scandale des écoutes téléphoniques du (Sun) ont failli avoir raison du gouvernement de Cameron. Un gouvernement fragilisé qui se demande encore s’il a bien fait de soutenir les insurgés libyens qui ont fini par instituer la charia une fois arrivés au pouvoir. L’Espagne, quant à elle, est au bord de l’implosion économique et les milliers d’«indignés» qui occupent régulièrement la place centrale de Madrid en guise de protestation contre la vie chère et le chômage n’ont d’autre ressource que de prendre leur mal en patience ou d’inventer une autre forme de révolte. Les logements de luxe, de duplex et de villas haut de gamme construits sur le littoral ne trouvent plus preneurs d’autant que de nombreux cadres sans emploi préfèrent exercer leur talent à l’étranger.
Le même phénomène qui n’est pas tout à fait la récession, est également observé en Italie, en Irlande et au Portugal, des pays qui n’arrivent pas à emboîter le pas à la locomotive de l’Union européenne.
A Rome, les frasques sexuelles de Berlusconi et ses procès ont jusqu’à tout récemment empoisonné une vie politique déjà remontée contre le laxisme de l’Europe face aux migrants de Lampedusa. La Pologne, la Bulgarie et la Tchéquie encore marquées par 50 ans d’économie dirigée ont du mal à s’habituer à un système ou l’homme est maître de tout.
I.Z