Plusieurs nouveaux élus poursuivis en justice seront suspendus a Mostaganem,Des maires sur des fauteuils éjectables

Plusieurs nouveaux élus poursuivis en justice seront suspendus a Mostaganem,Des maires sur des fauteuils éjectables

Les mandats de plusieurs candidats élus au scrutin du 29 novembre dernier pour le renouvellement des APC et APW dont certains seront installés incessamment maires et qui font l’objet de poursuites judiciaires seront annulés en cas de confirmation des faits retenus contre eux par des décisions définitives, si l’on croit les directives du ministre de l’intérieur M.Daho Ould Kablia.

De ce fait, plusieurs futurs P/APC et certains élus dans les assemblées de la wilaya de Mostaganem devront libérer leurs fauteuils dans les semaines à venir et parmi eux il y a même qui risquent d’être placer à l’ombre pour plusieurs années. A Mostaganem, le fait est accompli pour une dizaine de maires vu les accusations retenues contre eux à savoir : dilapidation des deniers publics, faux et usage de faux, détournements et infractions aux codes des marchés publics. A ce sujet, on cite un ex-maire qui a été réélu, maire dans la circonscription de la région du Dahra, a été condamné pour détournement à deux ans de prison ferme par le tribunal de la première instance et la même peine a été retenue contre lui par la haute juridiction de la cour de Mostaganem. Dans la région d’Ain Tédelès ,un autre maire a été condamné par le tribunal de la première instance à 6 mois de prison ferme pour faux et usage de faux. L’intéressé a interjeté appel devant la cour de Mostaganem et l’affaire est en cours .Il est à noter, que plusieurs maires d’autres communes font l’objet d’enquêtes judiciaires, accusés de gestions frauduleuses. Ces ex-maires, maintenus par le dernier scrutin dans leurs mêmes fonctions se trouvent sous contrôles judicaires. A voir le palmarès de ces individus, plusieurs citoyens se sont étonnés du fait qu’ils se trouvent sur les listes électorales. Mais leurs candidatures a été retenue, c’est parce que la loi en vigueur n’empêchait pas les personnes poursuivies en justice de se présenter aux élections mais leur mandat sera annulé en cas de confirmation des faits retenus contre eux par des décisions définitives, comme l’avait déclaré M. OuldKablia vendredi dernier.



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