L’activité criminelle persiste en ce mois de ramadhan, notamment au niveau des grandes villes. Vols, cambriolages, agressions…les services de l’ordre n’ont pas chômé et la besogne ne sera pas de tout répit pendant l’Aïd.
Les voleurs voient en ce mois de piété une occasion inouïe pour se remplir les poches. Marchés, maisons, routes…aucun endroit n’est épargné. Les routes sont, toutefois, les plus sujettes au vol, d’autant qu’elles pullulent de gens durant la nuit en ce mois de jeûne. Pas plus tard qu’hier, quatre malfaiteurs ont été mis hors d’état de nuire par les gendarmes de la ville de Béjaïa.
Les mis en cause ont été interpellés au niveau d’un barrage fixe dressé par les éléments du groupement territorial de la Gendarmerie de Tichy, sur la route nationale 09, alors qu’ils étaient à bord d’une voiture de marque Renault Symbol. Les scélérats étaient en possession de : quatre sabres, un gourdin et un téléphone portable d’une des victimes. Le principal chef d’accusation reste l’agression à main armée, suivie de vol de numéraires et de téléphones mobiles.
Les gangsters ont à leur actif, durant la première quinzaine de Ramadhan, cinq agressions dont ont été victimes des personnes âgées. Les vols en question ont été perpétrés au niveau des communes de Barbacha, Amizour, Beni Djellil, Kendira. Dans la matinée d’hier, la ville d’Oran a été le théâtre d’une agression dont a été victime un chauffeur de taxi sollicité par deux individus, afin qu’il les conduisent vers Douar-Belkaid, commune de Bir-El-Djir.

Arrivé à destination, le conducteur a été agressé par ses clients, le délestant de son véhicule sous la menace d’arme blanche, avant qu’ils prennent la fuite. Le véhicule a pu être récupéré suite à un accident de la circulation survenu dans la circonscription communale de Hassi-Benokba.Quelques heures plus tard, à 1 heure de l’après-midi, un transporteur de matériel de construction a été, lui aussi, dépossédé de son camion.
Après s’être vu solliciter par un inconnu afin qu’il lui livre du gravier, du centre-ville d’Oran à la mosquée de Bir-El-Djir, le conducteur se fait agresser et délester de son camion de marque Chakman. A son arrivée à l’entrée du village, la victime a été ligotée par son client avec la complicité de deux acolytes, qui attendaient sur les lieux. La capitale n’échappe pas au diktat des criminels qui se transforment en « oiseaux nocturnes » pour subtiliser les citoyens en quête de divertissement en ces longues soirées ramadanesques.
Avant-hier, c’est dans la commune de Bordj-El-Kiffan, qu’ont été appréhendées neuf personnes, dont huit repris de justice, pour association de malfaiteurs, agression suivie de vol. Seize habitants de la cité Stambouli ont en été victimes. Quoique l’activité diurne n’est pas à l’arrêt. Les vols à la sauvette se font comme à l’accoutumée, avec un mode opératoire mis à jour, selon les paramètres qu’impose Ramadhan.
Exploitant la bonne âme charitable qui sommeille en tout bon musulman durant ce mois de « rahma ». La semaine passée, un voleur de petit acabit s’est fait arrêter par les « ouled el houma » à la place Audin, après qu’il se soit introduit dans des maisons situées à la rue Mulhouse. Demandant un portable pour appeler sa mère qu’il disait étendue sur un lit d’hôpital. Ce dernier s’est fait écrouer suite aux cris assourdissant d’une jeune mère au foyer chez qui, il s’est introduit après qu’elle lui ait cédé son téléphone.
Par Kahina Sameur