“Cela fait plusieurs jours que je cours d’une banque à l’autre pour avoir mon allocation touristique annuelle, mais en vain.” Ce sont les propos d’un professeur universitaire de Sétif. Tous les organismes financiers qu’il a sollicités n’ont pas satisfait sa demande. Ce n’est pas là un cas isolé.
De nombreux citoyens évoquent les contraintes auxquelles ils sont confrontés pour avoir l’allocation touristique, d’à peine 110 euros. “Dans une banque publique, on m’a demandé de revenir la semaine prochaine pour déposer mon passeport à 9h et revenir le retirer vers 14h”, témoigne un citoyen. Un préposé au guichet dans une autre banque publique a rapporté à Liberté que l’agence où il exerce ne dispose, depuis la semaine écoulée, ni de liquidités ni d’imprimés pour effectuer l’opération de change.
Les entités intermédiaires agréées ne font pas mieux. Le problème est récurrent depuis au moins trois ans dans toutes les grandes villes du pays et se pose davantage en été.
