Plusieurs avantages fiscaux sont accordés aux investisseurs dans le secteur du tourisme, a indiqué mercredi à Alger un responsable de la Direction générale des impôts (DGI).
Enumérant ces avantages, le directeur des relations publiques et de la communication à la DGI. M. Brahim Benali, a relevé lors d’une journée d’évaluation de l’investissement touristique, qu’en matière d’impôts directs, les entreprises touristiques, à l’exception des agences de voyages et les sociétés d’économie mixte, sont exonérées de l’IBS (impôt sur le bénéfice) pendant une durée de 10 ans.
Pour ce qui est de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée), elle est réduite à 7% (au lieu de 17%) au profit des prestations liées aux activités touristiques, hôtelières, thermales, de restauration touristique classée, de voyages et de location de véhicules jusqu’au 31 décembre 2019. La réglementation prévoit aussi l’exemption du droit d’enregistrement pour les actes de constitution et d’augmentation de capital des sociétés exerçant dans le secteur du tourisme ainsi que la bonification du taux d’intérêt, à savoir 3% pour les projets d’investissement ou de modernisation et 4,5% pour ceux à réaliser dans les wilayas du Sud. Les investisseurs dans le tourisme bénéficient également d’un taux réduit de droit de douanes pour une période fixée jusqu’au 31 décembre 2014 pour l’acquisition d’équipements et d’ameublement non produits localement, a expliqué M. Benali.
Ces mesures d’incitation à l’investissement font suite à l’engagement de l’Etat à aider et accompagner les investisseurs touristiques dans les différents projets d’investissement. Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Smaïl Mimoune a relevé lors de cette rencontre avec les investisseurs que les subventions allouées au secteur depuis 2008 sont un « signal fort » à l’endroit des professionnels du tourisme quant au à « l’importance et à l’intérêt » qu’accorde l’Etat au développement du tourisme. En tout, 523 projets touristiques ont été lancés durant la période 2008-2010, selon le ministre qui a mis en exergue les avantages fiscaux et douaniers accordés au secteur à la faveur notamment de la loi de finances complémentaire de 2009.