L’algérien Cevital a repris il y a dix-huit mois le groupe d’électroménager mais sans les trois usines espagnoles ni le site polonais. Mais Brandt a vu ses ventes repartir et vise le Bassin méditerranéen.
La relance du groupe Brandt, depuis sa reprise il y a dix-huit mois par l’algérien Cevital, a pris plus de temps que prévu. Mais la dynamique est bel et bien là. Le projet a quant à lui été revu à la baisse, car Cevital n’a pas pu reprendre l’ensemble des sites industriels qu’il visait en Europe. Son ambition d’intégrer l’ensemble du groupe Fagor (1,2 milliard d’euros), en dépôt de bilan, avec trois usines en Espagne et une en Pologne, en plus des sites français, n’a en effet pas abouti. La justice ibérique n’a pas retenu l’offre du groupe algérien (4 milliards de dollars de vente), lui préférant un repreneur local. La marque Fagor lui a du coup échappé. La procédure polonaise s’est, elle, terminée avec du retard, en novembre 2015, au profit de BSH.
Le nouveau groupe Brandt a donc été ramené à la seule filiale française et ses marques Brandt, Sauter, Vedette et De Dietrich. Avec dans la corbeille : deux usines, à Orléans et à Vendôme, spécialisées dans les tables de cuisson, les cuisinières et les fours, soit au total 1.200 salariés. « Le périmètre du groupe a fortement évolué, mais l’ambition reste la même : devenir un acteur régional dans le Bassin méditerranéen, annonce aux « Echos », Sergio Treviño, le PDG de Brandt. Déjà l’an dernier, à taille comparable, notre chiffre d’affaires a doublé à 370 millions d’euros, dont 40 % réalisés à l’export, et notre profitabilité s’est redressée. » Mais le retour à l’équilibre est attendu en 2016.
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