Plus d’une cinquantaine de mises en demeure aux revendeurs: Les espaces squattés à El Hassi libérés

Après des mises en demeure adressées en novembre dernier aux commerçants ayant squatté l’espace public et notamment les trottoirs le long de la route nationale n°2 dans le périmètre du secteur urbain Haï Bouâama et les différentes opérations de démolition lancées, plusieurs espaces ont été libérés au grand soulagement des habitants d’El Hassi. En effet, l’évacuation de ces espaces a été une bouffée d’oxygène pour les piétons et la population qui a salué cette décision initiée par le wali d’Oran.

En effet et après les mises en demeure, les autorités locales avaient décidé de sévir deux mois après contre les contrevenants. 52 commerçants avaient été sommés de libérer la voie publique lors d’une opération pilotée par le chef de daïra d’Oran et à laquelle ont pris part les services de la voie publique. Ce squat d’espaces publics a engendré un véritable goulot d’étranglement de l’avis de plusieurs habitants et automobilistes et plusieurs accidents de la route ont été enregistrés dans cette zone très fréquentée. Il s’agit principalement de revendeurs de matériaux de construction et également de l’électroménager.

Lors d’une sortie effectuée en novembre dernier par le wali d’Oran M. Chérifi Mouloud dans ce quartier situé dans la partie ouest d’Oran, les revendeurs de matériaux de construction ont été appelés à libérer les trottoirs faute de quoi des mesures seront prises à leur encontre. Toutefois, un autre problème reste posé actuellement et est lié au stationnement. A vrai dire, ces actions de lutte contre l’occupation illégale des espaces publics vont se poursuivre, selon des sources à la wilaya. Le but est d’évacuer l’espace public, faciliter la circulation des piétons et améliorer l’esthétique des quartiers.

Cette opération s’inscrit dans la continuité des opérations menées à la rue Khiat Salah dans le quartier de Médioni où les commerçants de produits électriques et autres produits de quincaillerie ont été sommés de respecter les mesures prises pour libérer la voie. Toutefois, en dépit de ces dispositions, certains continuent d’ignorer l’arrêté de wilaya.