Plus d’un an après le dangereux affaissement, une décharge sauvage y est née,Les élus n’empruntent pas la rue des Jardins

Plus d’un an après le dangereux affaissement, une décharge sauvage y est née,Les élus n’empruntent pas la rue des Jardins

Effondrée depuis plus d’une année et laissée à l’abandon, la parcelle de la rue des Jardins ne semble guère inquiéter les responsables locaux, et ce, en dépit des multiples cris d’alarme lancés dans nos précédentes éditions. C’est à croire que l’artère ne se trouve pas dans leur territoire mais quelque part dans une commune perdue au coeur de l’Afrique.

Une année après le dangereux affaissement de terrain survenu au niveau de la voie principale, Cheïkh Ibrahim El Tazi, ex-Rue des Jardins, la situation sur les lieux est toujours la même et aucune mesure concrète n’a été engagée pour empêcher qu’une telle chose ne se reproduise.

Du coup, les habitants de cette rue vivent dans l’angoisse et la crainte de voir survenir d’autres affaissements. Cette situation reflète donc le provisoire qui dure et pose de nombreuses questions, pointant ainsi du doigt l’insouciance des autorités compétentes qui n’ont toujours pas pensé à la remédier, surtout que cette voie constitue l’accès principal au quartier des Planteurs et que depuis quelques temps, elle est interdite à la circulation automobile.

Pire encore, l’endroit s’est transformé en une décharge sauvage, envahi par les saletés et les ordures ménagères et ce, au vu et au su de tout le monde. Bien plus encore, c’est que non loin se trouvent une annexe administrative et le secteur urbain de Sidi El Houari.

Veiller donc à la préservation de l’environnement est l’une des tâches des services de l’APC, mais demeure aussi la principale mission de la direction de l’environnement. Malheureusement, Oran souffre toujours de la prolifération des saletés, car les efforts consentis et le civisme ne font pas un.

A ce propos, des citoyens ont précisé: «c’est vraiment honteux de voir cet endroit laissé à l’abandon et transformé en une décharge sauvage, alors qu’il se trouve juste dans le dos d’une annexe administrative du secteur urbain Sidi El Houari.

Cette situation perdure depuis des mois et en cette période de chaleur, cela ne peut que favoriser la prolifération des moustiques et l’augmentation des odeurs nauséabondes.» Par ailleurs, il est vraiment temps de prendre le taureau par les cornes et de mettre fin à ce problème, vu que l’on ne cesse de dire qu’Oran sera une métropole méditerranéenne.

Mohamed Brahimi