Les déchets spéciaux stockés en Algérie sont estimés à 4,5 millions de tonnes, a indiqué lundi à Alger le directeur général de l’agence nationale de déchets (AND), M. Gourine Lazhar.
Sur cette quantité, 2,5 millions de tonnes sont en voie d’être traitées, à précisé M. Gourine à l’APS, en marge du 1er salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement SITE-POLLUTECH.
Les services concernés traitent 375.000 tonnes de la production annuelle de déchets y compris en médicaments périmés, pesticides, peintures, et produits phytosanitaires, a-t-il ajouté. Dans ce cadre, M. Gourine a indiqué que trois centres d’enfouissement technique sont en voie d’être réalisés au centre, à l’est et à l’ouest du pays. Concernant la gestion des déchets, le directeur de l’AND a précisé que le coût de cette opération revenait entre 8.000 et 12.000 dinars la tonne, mettant l’accent sur l’importance de création de centres d’enfouissement de «type 1» pour ces déchets. Par ailleurs, M. Gourine a rappelé qu’une convention a été signée avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) concernant la création d’une usine d’élimination des déchets spéciaux d’une valeur de 25 millions de dollars. Il a d’autre part affirmé que le ramassage de ces déchets se faisait de façon rigoureuse. Il existe en Algérie 105 centres d’enfouissement technique et 98 décharges contrôlées qui reçoivent annuellement 10,3 millions de tonnes de déchets domestiques. Une grande quantité de ces déchets, 2,9 millions de tonnes, peut être recyclée annuellement, a souligné le directeur de l’AND. L’agence nationale des déchets a été créée en 2002. Elle joue un rôle majeur dans la récupération, le transport et le recyclage des déchets, notamment industriels, chimiques et ceux générés par les activités de soins.
R.N